Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Ville ou Nature : qui envahit qui ?
4 avril 2014

[EDITO] d) Se déplacer sans polluer Depuis

[EDITO]

d) Se déplacer sans polluer

 

      Depuis l'invention de l'automobile, celle-ci n'a cessé de se développer. Mais il s'est très vite avéré que la voiture est une véritable source à problèmes : bruit, émissions de CO2, de particules fines, oxyde de carbone, d'azote et de souffre... Trouver des solutions a été un impératif, car tous ces rejets sont à l'origine de la pollution atmosphérique et sont susceptibles de causer des problèmes de santé majeurs. C'est ainsi que se sont développés les transports en commun tels que les bus et les tramways, mais également les vélos, le covoiturage et les voitures électriques. Un autre phénomène accentue cette évolution : la crise. La voiture nécessite du carburant pour fonctionner mais le prix de l'essence ou du diesel ne cessent d'augmenter. La voiture semble devenir un gouffre a sous...

 

Les transports en communs

 

     Selon le Ministère de l'Ecologie, du Développement Durable et de l'Energie, il existe 3 catégories de « Transports Collectifs en Site Propre » (TCSP) : le bus, le métro et le tramway. Ce sont des moyens de transports qui disposent d'une voie de circulation qui leur est réservée et possèdent la prioriété aux feux. En 2012, ces transports représentent 16,1 % du transport intérieur terrestre de voyageurs, dont 10,8 % pour le rail et 5,3 % pour le routier.

Part des transports en commun dans le transport intérieur terrestre de voyageurs

     La ville de Marseille va mettre en place courant 2014 un nouveau bus : le « Très Grand Bus » dont sa grande capacité lui permettre de désservir 3 grandes lignes de la ville. Des aménagements ont également été réalisés dans le but que ce bus puisse circuler prioritairement par rapport aux autres véhicules. La vidéo surveillance et les adaptations aux personnes à mobilité réduites sont des innovations afin de séduire un plus large public. Les horaires et les itinéraires de bus seront également modifiés afin que les correspondances avec le métro et le tramway soient meilleures mais aussi pour que la ville soit mieux desservie en soirée. Certaines lignes de tramway sont également prolongée afin d'inciter la population à les utiliser. Marseille mise également sur le transport maritime avec des navettes qui relient les différents ports de la ville. Mais le projet phare reste le pôle d'échange multimodal qui doit permettre de rassembler tous les moyens de se déplacer en un seul et même endroit, ce qui permettra tout à chacun de choisir celui qui lui est le plus adapté. Des études ont montré que dans les transports en commun, le nombre de blessés et de morts est 34 % inférieur à celui des voitures ; et le coût de reviens à l'année serai inférieur de 17 % par rapport à la voiture (pas besoin de payer le carburant, l'entretien...). Certains employeurs payent même à leurs salariés 50 % du trajet travail-domicile en transport en commun. Alors qu'attendons nous pour les utiliser ?

 

Vélos

  

L'affiche de Cabu (DR).

     Après quelques initiatives de vélos en libre service depuis les années 1970, le cyclocity est un concept du groupe JCDecaux dont le premier vélo a vu le jour à Lyon en 2005 sous le nom « vélo'v ». Aujourd'hui, le vélo en libre service se développe dans les grandes villes telles que Paris, Dijon, Vienne, Marseille, Toulouse... Comptant un parc de plus 47 000 vélos à travers le monde entier, il a fini par faire des envieux et des concurrents cherchent à lui prendre des parts de marché. Même la SNCF dispose de ses propres cycles dans certaines villes comme Montélimar ou Bordeaux. Actuellement la France dispose de plus de 41 000 vélos en libre service, Paris en disposant au moins 14 000 réparis dans 1 230 stations. Des voies réservées aux cycles et/ou aux piétons ont parallèlement été créées afin d'inciter la population a ne plus utiliser leur voiture.

     Mais le revers de la médaille est une recrudescence des vols de vélos, notamment à Paris, où plus de 8 000 vélos ont disparu et 16 000 ont été dégradé en 2009. En 2012, c'est 1 000 vélos supplémentaires qui ont été volés. Une péniche naviguant sur la Seine a été spécialement mise en place afin de réparer les vélos abîmés et des campagnes de sensibilisation ont pour but de limiter ce phénomène. Un autre problème se présente : le cycliste plus vulnérable que l'automobiliste, le risque d'accident augmente pour ceux qui n'empruntent pas les voies qui leur sont réservées. Il est donc indispensable de respecter des règles de bonne conduite et d'instaurer une réglementation.     Le principe est simple. Il suffit de se rendre dans une station de location, de s'identifier à la borne, de choisir un vélo disponible et de récupérer le vélo sur le point d'attache. Disposer d'un abonnement annuel (19 € à Paris), permet de gagner du temps. Pour la restitution, il suffit de redéposer le vélo sur un point d'attache dans une station. Ce dispositif fonctionne 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 afin que n'importe quel citoyen puisse bénéficier de ce service : touriste, travailleur...

 

Covoiturage

 

     Avec le coût du carburant qui augmente, certains automobilistes ayant un même itinaire, ont décidé de se regrouper dans une même voiture afin de faire voyage commun et de réduire les frais. Au départ, un concept réservé aux personnes travaillant dans une même entreprise et habitant à proximité, le concept s'est vivement développé depuis quelques années. De nombreux sites internet ont vu le jour, tel Blablacar, permettant de mettre en conctant différentes personnes qui empruntent le même trajet, de faire voyage commun. Au delà de l'aspect finançier, beaucoup de personnes y trouve un avantage social : faire des rencontres et partager un trajet plus convivialement. Face à ce succès grandissant, des stations d'échange se sont créées afin que les personnes transportées puissent se regroupées et laisser leur véhicul personnel en un lieu sûr. Ainsi, au lieu que 5 voitures empruntent le même itinéraire au même moment, il n'y en aura plus qu'une. Environnementalement, cela est un point très positif puisque c'est moins de particules fines rejetées tout comme moins de gaz à effet de serre. Tout le monde est gagnant.

 

Voiture électrique

 

     La voiture électrique est envisagée comme une alternative aux voitures thermiques que nous connaissions jusqu'à présent. Grâce à une nouvelle batterie au lithium et un moteur électrique, l'autonomie après rechargement est de plus en plus importante afin de pouvoir faire davantage de kilomètres : jusqu'à 100 à l'heure actuelle pour une recharge de 6 à 8 heures. Ainsi, certaines villes installent des stations afin que les véhicules électriques puissent se recharger et ainsi continuer à circuler. La durée de vie moyenne de la batterie étant de 100 000 kilomètres, un système de recyclage des batteries est indispensable afin de rester dans le concept écologique du projet. La durée de vie du moteur est, quant à elle, d'un million de kilomètres. Les batteries peuvent se recharger par induction ou par conduction.

Recharger un véhicule électrique     

     Il ne faut pas oublier également que la construction de ces voitures a nécessité beaucoup de recherches et de technologies ce qui implique que la construction de ces voitures dites « écologiques » n'est pas toujours aussi verte que ce l'on voudrait nous faire croire. Cependant, la voiture électrique dispose d'avantages qui sont non négligeables : elle ne rejette aucun gaz à effet de serre, aucune fumée et aucune particule, ce qui est très positif pour la santé humaine et celle de l'environnement. L'entretien d'une voiture électrique est également bien plus simple que pour une voiture thermique qui est bien plus complexe au nouveau de sa conception. Un autre problème peut freiner l'achat de tels véhicules : le prix qui est bien supérieur à celui des voitures thermiques. Le premier constructeur français a avoir lancé une gamme de véhicules électrique est renault, mais les autres constructeurs lancent peu à peu leurs premiers modèles.

 

      En conclusion, les villes ne cessent d'innover afin de limiter la ciruclation de voitures thermiques qui polluent trop et donc sont néfastes à la nature. Des solutions ont été trouvées, avec leurs avantages et leurs inconvénients, car si le concept est en lui même très écologique, la construction et les aménagements qu'ils nécessitent, font que le projet est beaucoup moins vert. Ces solutions nous conduisent elles vers un futur viable ? Seul le futur peut nous apporter la réponse...

 Une station Vélib' à Paris

 

Pour aller plus loin :

  

 Sources

 

Source image "Une station Vélib' à Paris" :

KSIAZEK Jean-Philippe."Les Vélib' plus volés que jamais". Libération. Le 12 Août 2013. URL : http://www.liberation.fr/societe/2013/08/12/les-velib-plus-voles-que-jamais_924387

Publicité
Publicité
Commentaires
Ville ou Nature : qui envahit qui ?
  • La ville ne cesse de s'étaler, au détriment de la nature. Paradoxalement, la ville cherche de plus en plus à préserver l'environnement : plus d'espaces verts, moins de pollution... De ces relations complexes naissent des projets comme celui des écovilles.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Publicité