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Ville ou Nature : qui envahit qui ?

13 mai 2014

V. CONCLUSION

[EDITO]

     A travers ce blog, nous nous sommes demandé quelles étaient les relations qu'entretiennent ville et nature. Nous avons alors vu que la ville ne cesse de s'étaler sur la nature depuis de nombreuses décennies sur la campagne environnante et ainsi détruit la nature. Elle est en effet, source de pollution par notamment la circulation automobile, mais elle détruit également tout une biodiversité et un écosystème. Par son étalement, elle menace également un secteur économique majeur : l'agriculture. Face à tous ces problèmes, des solutions ont été trouvées afin de limiter ces impacts. En ville, les politiques tentent de réintégrer la nature sous toutes ses formes : espaces verts, parcs, jardins potagers... Ils tentent aussi de limiter la pollution en favorisant l'emploi de transports en commun ou de véhicules électrique, mais également en permettant une circulation plus simple pour les piétons et les cycles avec des lieux qui leur sont réservés. Si on cherche à toujours améliorer nos villes actuelles, certains ont pour projets de construire de toute pièce des quartiers 100 % écologiques tels que celui de BedZED mais aussi des villes entières telles que Masdar.

 

     Cependant, nous devrions nous poser une question : dans notre quête perpétuelle d'écologie, somme nous vraiment écologiques ? En effet, favoriser la circulation de piétons et cycles en faisant des aménagements, n'est pas sans impacts : goudronner une voie c'est polluant. La construction de panneaux photovoltaïques n'est pas non plus 0% de pollution, qu'il s'agisse des recherches de mise au point ou de leur construction. Enfin, construire de toute pièce des quartiers et des villes nécessite beaucoup de recherches, de matériaux, de transports, etc... ce qui tâche l'image idéaliste que veulent donner les personnes à l'origine du projet. Réincorporer la nature à la ville, c'est bien, mais cette nature issue de la main de l'Homme, peut-on encore l'appeler nature ? Ce mot censé définir ce que l'Homme n'a pas affecté, semble perdre tout son sens. Pour combler la dégradation de la nature sauvage, celle qui nous a précédé, nous utilisons une nature domestiquée, artificielle. Alors que certains cherchent à réparer les erreurs du passé, pour d'autres, cela semble impossible.

Notre Terre

Source image "Notre Terre" :
Kévin. "Le système solaire". Astronomie en folie. 2008-2011. URL : http://astronomienfolie.free.fr/systeme_solaire_terre.php

 

Titre article

Sources

Présentation

Naissance des préoccupations environnementales

  • FAUCHEUX Sylvie, Christelle HUE. « ENVIRONNEMENT - - Environnement et économie ». Encyclopӕdia Universalis[en ligne]. consulté le 24 janvier 2014. URL : http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/environnement-environnement-et-economie/

  • Ministère de l'écologie, du développement durable, et de l'énergie. « Ville durable, aménagement et construction durable - - Plan nature en ville ». 25 janvier 2011, mis à jour le 4 juillet 2012. URL : http://www.developpement-durable.gouv.fr/Plan-nature-en-ville.html

  • LACROSE Catherine. « Quelle politique environnementale pour l'Europe ? ». 2009. URL : http://lacroze.catherine.perso.neuf.fr/contenu/pages%20pro/droit%20europeen/environnement_U.E..pdf

  • Communication Environnementale. « La montée des préocupations environnementales » 1 juin 2011. URL : http://www.communication-environnement.fr/la-montee-des-preoccupations-environnementales.html

  • REYGROBELLET Bernard. « La Nature dans la ville : biodiversité et urbanisme ». Conseil Economique et Social, République Française. 2007. URL : http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/074000752/0000.pdf

Evolution de l'étalement urbain

  • SIBILEAU Laure. « Quand la ville grignotte la campagne... ». Agri 79 Informations. 19 Juin 2008. URL : http://www.agri79.com/actualites/safer-quand-la-ville-grignote-la-campagne&fldSearch=agriculteurs+%ED%83%A8%92%ED%86%89%80%99%ED%83%89%80%9A%ED%82%8C%A9trangers:JF93632D.html

  • RAZEMON Olivier. « La ville grignotte toujours la campagne, mais un peu moins vite ». Les Petites Affiches des Alpes-Maritimes. 20 Juin 2013. URL : http://www.petites-affiches.fr/economie,045/la-ville-grignote-toujours-la,3237.html

  • GABIZON Cécilia. « La ville grignotte les campagnes ». Le Figaro. 19 Octobre 2011. URL : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/10/18/01016-20111018ARTFIG00750-la-ville-grignote-les-campagnes.php

La ville s'étale sur la nature

La pollution

  • LANDRIN Sophie, « La pollution des grandes villes françaises coputent cher en vies et en argent public », Le Monde, 11 Septembre 2012. URL : http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/09/11/la-pollution-urbaine-coute-cher-en-vies-et-en-argent-public_1758502_3244.html

  • JULIEN Gérard , « 90 % des urbains exposés aux particules fines dans l'UE », Le Monde, 15 Octobre 2013. URL : http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/10/15/ue-90-des-urbains-exposes-a-une-pollution-aux-particules_3495766_3244.html

Les mouvements pendulaires

  • Contributeurs à Wikipedia, 'Migration pendulaire', Wikipédia, l'encyclopédie libre, 19 octobre 2013, 16:02 UTC, <http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Migration_pendulaire&oldid=97595360> [Page consultée le 28 février 2014]

  • « Vivre à la campagne et travailler en ville : un mouvement qui s'amplifie et s'enracine », Anger Loire Métropole Communauté d'Agglomération, publié le 21 juin 2012, URL : http://www.angersloiremetropole.fr/actualites/detail/article/2638-vivre-a-la-campagne-et-travailler-en-ville-un-mouvement-qui-senracine-et-samplifie/index.html, [Page consultée le 28 février 2014]

La perte des espaces agricoles

  • SAFER. « La surface agricole de la ferme France en forte diminution ». Communiqué du 23 Février 2013. URL : http://www.safer.fr/communique-diminution-surface-agricole-ferme-france.asp

  • SAMPAIO Sara. « Chaque seconde, 26 m² de terres agricoles disparaissent en France ». La Tribune. le 21 Décenbre 2011. URL : http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20111221trib000672707/chaque-seconde-26m-de-terres-agricoles-disparaissent-en-france.html

  • ANTONI Véronique, SoeS. « L'artificialisation des solss'opère au dépend des terres agricoles ». Commissariat Général du Développement Durable. en Février 2011. URL : http;//www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/LPS75.pdf

Les habitats périurbains

Un regard philosophique

La nature s'invite en ville

Un immeuble vert à Milan

Les espaces verts dans les villes françaises

De plus en plus de jardins chez les citadins

 

Se déplacer sans polluer

Un regard pjilosophique

Les villes du futur

Un exemple de ville en mutation : Seattle

 Seattle : un plan climat en action. Lesite.TV. URL : http://www.youtube.com/watch?v=FrSFtIJCooE

BedZED un éco-quartier

Masdar

Dongtan

Conclusion

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2 mai 2014

[EDITO] d) Dongtan Dongtan est l'une des

 [EDITO]

d) Dongtan

Dongtan

 

    Dongtan est l'une des premières concurrentes de Masdar. La Chine voulant toujours être sur le devant de la scène, elle propose elle aussi une ville 100% écologique, mais dans une démesure encore plus grande puisqu'elle s'entendrait sur 86km² et devrait accueillir 500 000 habitants d'ici 2050, soit 10 fois plus que Masdar. Inspirée du quartier de Bedzed à Londres, la Chine place tous ces espoirs dans ce projet. Mais, à l'heure actuelle, pas une trace de Dongtan à l'horizon...

 

    Situé sur l'île de Chongming, le projet de Dongtan a pour but principal de contrer toutes les dégradations que la Chine a causé par son développement. En effet, la Chine connait depuis une vingtaine d'années une forte croissance, entrainant une évolution des modes de vie et des conséquences écologiques catastrophiques. La prise de conscience récente a eu l'effet d'un électrochoc avec des nuages de pollution très toxiques, des catastrophes inductrielles... La Chine possède ainsi 20 des 30 villes les plus polluées au monde. Dongtan serait alors l'occasion de monter une ville de toute pièce afin qu'elle réponde au mieux aux impératifs de notre époque : écologique, technologique, viable sociale, viable économiquement... Dans un article de « The Observer », paru en janvier 2006, Peter Head, directeur d’Arup (entreprise en conseil d'ingénierie) déclarait : « Dongtan marquera un tournant dans la croissance urbaine frénétique de la Chine en tenant compte des principes économiques, sociaux et environnementaux pour réduire les impacts sur la nature, et fournira un modèle pour le futur développement de la Chine et de l’Asie de l’Est. Ce sera une première ville post-industrielle durable de grande qualité. 

 

     La construction de cette ville aurait dû se dérouler en trois phases. La première, se terminant en 2010 devait accueillir 10 000 personnes sur 100 hectares. La seconde, étendue sur 650 hectares aurait dû abriter 80 000 habitants avant 2020. Enfin, la troisième et dernière étape, qui aurait dû se terminer en 2025, devait accueillir plus de 500 000 personnes sur 3 000 hectares. Un projet gigantesque.

 Trois écovillages

     Dongtan, devrait être composé de trois villages totalement autonomes. L'énergie utilisée proviendrait de panneaux photovoltaïques et de mini-turbines alimentées par le vent. Les espaces verts et l'agriculture biologique auraient été favorisés puisque les deux tiers de la ville leur seraient consacrés. Pour se déplacer, les habitants auront différentes possibilités notamment des navettes fluviales à énergie solaire, des transports en commun électriques... les véhicules diesel et essence étant totalement interdits. Cependant, le piéton était au centre du projet et de très nombreux espaces lui ont été dédié afin de faciliter ses déplacements. Dongtan se voulait être une ville dont le déplacement de l'Homme n'aurait généré aucune émission de gaz à effet de serre.

 

     Dans « The Observer », Peter Head déclare : « Une révolution industrielle, sur le schéma qu’a connu la Grande-Bretagne il y a 200 ans, est insoutenable pour la Chine et les Chinois l’ont compris. Ils peuvent voir les problèmes sociaux-économiques engendrés par des taux de croissance très élevés, et ils réalisent qu’ils devront les dépasser. ». Le projet devait voir le jour dès 2010 mais à l'heure actuelle, aucune construction n'est encore programmée. En effet, le projet a été arrété par le client Shanghai Industrial Investment Company. D'après certaines rumeurs, la raison serait la condamnation à 18 ans d'emprisonnement pour Chen Liangyu. Il s'agit du numéro un du parti communiste de Shanghai, et était l'un des plus fervants partisans de ce projet. Cependant, la Chine ne semble pas perdre espoir et d'autres projets sembleraient être en cours d'élaboration.

Sources :

Source image "Dongtan":
DUVIGNEAU Hélène. "Dongtan, l'éco-cité chinoise fantôme".TerraEco. Le 15 Juillet 2009. URL : http://www.terraeco.net/L-eco-cite-chinoise-etait-elle-une,1380.html

Source image "Trois écovillages":
Carfree. « Dongtan, la première grande écocité de grande envergure en Chine ». Carfree. Le 18 Mars 2008. URL : http://carfree.free.fr/index.php/2008/03/13/dongtan-la-premiere-ecocite-de-grande-envergure-en-chine/

 

 

2 mai 2014

[EDITO] c) Masdar Masdar City Masdar se veut être

 [EDITO]

c) Masdar

 

Masdar City

 

     Masdar se veut être la première ville mondiale 100% écologique avec zero émission de CO2. Une ville qui s'intègre parfaitement à la nature et où le bien être de l'Homme sera même supérieur à celui dans les villes actuelles. Ce projet, qui a vu le jour en 2006, est mené par le gouvernement d'Abou Dhabi qui souhaite anticiper la société post-pétrole et donner une image plus flateuse : cet État est la troisième empreinte écologique mondiale. Ce projet extrêmement ambitieux n'est-il pas qu'une utopie ?

 

Masdar city

     En plein cœur du désert, sur 6,5 km², Masdar se doit d'être une ville moderne, en avance sur son temps, mais garder à la fois un urbanisme très traditionnel. L'architecture de la ville a été totalement pensée dans un soucis de bien être et d'écologie. Le climat étant chaud, les rues sont donc ombragées et étroites afin de protéger les habitants du vent chaud. Elles disposent de cours d'eau pour rafraichir l'atmosphère et les habitats se composent du moins d'étages possible. D'ici 2025, elle devrait compter 50 000 habitants et plus de 90 000 travailleurs.

 

     Pour se déplacer, toutes les voitures seront électriques et ne possèderont pas de chauffeur, mais les coûts étant très importants, la circulation piétonne sera favorisée avec la création de rues très agréables à vivre (ombrage, aération, végétation...). La ville disposera également d'un tramway et d'un système de monorails souterrains afin d'assurer le transport des individus et des déchets de manière totalement écologique. Ce système se nomme Personal Rapid Transit (PRT) et peut contenir entre 1 et 10 personnes. Des voies sont définies afin que PRT puisse se déplacer autonmatiquement, sans chauffeur.

 

     Le recyclage sera également une priorité : tous les déchets doivent avoir une seconde vie ; tout comme les économies d'eau, qui devraient être 60% inférieures aux villes voisines. Elle possèdera un centre de désalinisation pour produire de l'eau potable et les eaux usées seront récupérées afin d'assurer l'arrosage des espaces verts qui y seront très nombreux.

 

Masdar

     Masdar souhaite avant tout avantager les entreprises notamment celles proposant des systèmes innovants en matière d'écologie. En créant un univers adapté, Masdar veut devenir le berceau de toutes les innovations environnementales : la ville du futur par excellence. C'est ainsi plus de 1500 entreprises qui devraient s'installer d'ici 2020. Elle tente ainsi de séduire de nombreuses entreprises dans le monde entier pour qu'elles s'y installent.

 

     La mise en œuvre du projet a déjà débuté depuis février 2008 et il semblerai que celui ci tienne ses promesses : 96 % des déchets qui ont servit à la construction ont été recyclés, la consommation énergétique a été réduite de 50%, tout comme la consommation d'eau. Masdar possédant la plus grande centrale solaire du Moyen Orient avec 768 miroirs parabolliques, elle est donc auto-suffisante en énergie. Sans oublier que les toits des habitations possèdent des panneaux photovoltaïques soit une surface de 5000 m² et une ferme éolienne devrait voir le jour. Quelques innovations ont d'ailleurs, déjà émergé. Depuis novembre 2010 : les premiers habitants ce sont installés ; ce sont principalement des étudiants et des chercheurs.

 

     Une des limites majeures est le coût qui sera supérieur à 19 milliards de dollars aux Emirats Arabes Unis. Cependant, Masdar pique la curiosité et intéresse de plus en plus de monde : si un tel projet réussi à voir le jour, il pourrait servir de modèle pour la construction de projets similaires un peu partout dans le monde, à plus ou moins grande échelle. En route vers les villes 100 % durables ?

 

Doc Complet : Masdar, une cité verte au pays de l'or noir - France 5 (Nouha)

 

 

Sources :

 

Source "Masdar city":
Siemens. "Pictures of the Future Fall 2008". Siemens Global Website. URL : http://www.siemens.com/innovation/en/publikationen/publications_pof/pof_fall_2008/gebaeude/masdarcity.htm

Sources "Masdar" :
ABBAS Yasmine. « Masdar City, la ville verte au pays de l'or noir ». Le Monde. Le 17 Janvier 2012. URL : http://lesclesdedemain.lemonde.fr/villes/masdar-city-la-ville-verte-au-pays-de-l-or-noir_a-13-1141.html#

2 mai 2014

[EDITO] b) BedZED : un écoquartier Avec la prise

 [EDITO]

b) BedZED : un écoquartier

 

BedZED vue d'ensemble

 

     Avec la prise de conscience écologique que la plupart des pays connait, de nombreuses innovations ont vu le jour afin de préserver l'environnement et d'autant plus en ville, qui a la réputation d'être particulièrement polluée. La ville de Londres a alors eu ppour projet un quartier 100 % écologique : BedZED (Beddington Zero Energy Development) est né. L'architecte Bill Dunster et l'entreprise ZED ont tenté de mettre en place un projet viable écologiquement, économiquement et socialement. Un vrai pari, qui semble avoir été relevé.

 

BedZED, dont le projet date de 1999, a vu sa construction débuter en 2001. Situé au sud de Londres, s'étale sur 1,7 hectares pour loger 250 habitants dans 82 logements. Le projet prend cependant en compte la mixité sociale et cherche à favoriser l'accès à des gens plutôt modeste contraitrement à ce que l'on pourrait croire. BedZED comprend :

A Windcowl

  • 2 500 m² de bureaux et de commerces

  • un espace communautaire

  • une salle de spectacles

  • des espaces verts publics et privés

  • un centre médicosocial

  • un complexe sportif

  • une crèche

  • un café et un restaurant

  • une unité de cogénération

Chaque habitation dispose d'une serre et d'un jardin de 15 m² afin de réintroduire la nature dans cet espace bâti de toute pièce. Elle possède également de cheminées particulières qui permettent de régénerer l'air et qui fonctionne uniquement par l'énergie du vent. Au final, le coût de ce projet s'élève à 17 millions d'euros. Chaque logement a été construit dans le but de protéger l'environnement et de favoriser l'économie locale. Ainsi, les matériaux de construction sont locaux et écologiques.

 

      Le but de ce quartier est avant tout une réduction des émissions d'énergie. Cela passe tout d'abord par une architecture très réfléchie : exposition au sud, isolation parfaite (murs d'épaisseur 30 cm, échangeur de chaleur et triple vitrage), cheminées qui permettent de réutiliser l'air... Couplée à d'autres innovations, les résultats sont probants : 81% d'économie sur la consommation énergétique pour le chauffage et 45 % pour l'électricité. Ces innovations sont par exemple des panneaux solaires et des cellules photovoltaïques... afin d'utiliser des énergies renouvellables. 

 

     Un autre objectif à ce projet est une économie d'eau, qui passe notamment par le traitement des eaux usées. Par exemple, pour limiter les pertes d'eau, les toits sont recouverts d'une plante appelée Sédum qui permet à l'eau de s'écouler dans des fosses filtrantes. A l'intérieur des habitations, tout est fait pour faire des économies d'eau : robinets réglables, appareils életroménagers économes...

Un autre point fondamental : les déchets ménagers. En effet, chaque habitation dispose de quatre poubelles de couleur différrente qui permet à chaque habitant de trier ces déchets et ainsi de pouvoir recycler ce qui est recyclable. Ces catégories sont : plastique, verre, emballage et déchet biodégradable.

 

     BedZED repose sur le principe de la solidarité et du partage entre les habitants du quartier. C'est pourquoi des stations de covoiturage de véhicules électriques ont été construites, tout comme un centre d'échange de vêtements entre citadins, mais également des regroupements se sont formés afin qu'une même personne puisse faire les courses de tous ses voisins par exemple. Cependant, avoir un mode de vie sain, ce n'est pas seulement une tendance, c'est une conviction : 39% des hanbitants disposent de leur propre jardin potager et 86% consomment biologique.

 

Projet BedZED

 

     Si BedZED se base sur le partage et la solidarité, le projet de départ en attendait encore plus : une vie en communauté de tous les résidents du quartier avec une cantine commune, des lessives communes... Là est l'un des points d'échec du projet. Un autre échec a été le traitement des eaux usées par les plantes qui s'est révélé bien trop onéreux. A noter également que ce quartier est très éloigné des principaux centres de la région. Pour y accéder il est nécessaire d'emprunter des modes de transport en commun différents, ce qui n'est pas toujours simple à cause des correspondance notamment. Cela explique que près de 80 % des résidents possèdent leur propre voiture. Cependant, BedZED a été conçu dans le but de limiter au maximum les déplacements motorisés en créant des commerces de proximité et en amménagant des espaces consécrés aux piétons et aux cyclistes. D'ailleurs, les parkings sont payants pour les véhicules non électriques (132 €/an pour les essence et diesel et 66 €/an pour le GPL.

 

Pour aller plus loin :

 

Sources :

 

Source image "BedZED vue d'ensemble":
BOISSEAU Matthieu. "Et vous, connaissez vous BedZED ?". France in London. Le 21 Février 2011. URL : http://www.franceinlondon.com/fr-Article-713-Et-vous-connaissez-vous-BedZED--Immobilier--Sutton-Communaute.html

Source image "A windcowl":
BOISSEAU Matthieu. "Et vous, connaissez vous BedZED ?". France in London. Le 21 Février 2011. URL : http://www.franceinlondon.com/fr-Article-713-Et-vous-connaissez-vous-BedZED--Immobilier--Sutton-Communaute.html

Source image "Projet BedZED":
Lausanne. BedZED. Lausanne. URL : http://www.lausanne.ch/lausanne-en-bref/lausanne-demain/projet-metamorphose/le-projet/ecoquartiers/extrasArea/00/links/0/linkBinary/projet-bedzed.pdf

 

2 mai 2014

[EDITO] a) Des villes en mutation : exemple de

 [EDITO]

a) Des villes en mutation : exemple de Seattle

 

Seattle ville en mutation

Analyse du documentaire "Seattle : un plan climat en action"

 

     La ville de Seattle s'adapte à la population avec des écoles, des bibliothèques... elle met en place des transports en communs gratuits pour remplacer les voitures que la population pourrait prendre afin de réduire au maximum la pollution et la production de gaz à effets de serre. La construction de logements et d'édifices à moindre utilisation d'énergie est nécessaire. Chaque bâtiment produit sa propre énergie et même en léger surplus. L'économie d'énergie et la production de bâtiments durables doit permettre de loger plus de personnes. La ville cherche à avoir plus de naturel, pour plus d'économie et donc une écologie préservée. Par exemple: 7% de réduction d'émission à effet de serre depuis 1990 grâce aux initiatives prisent par la ville et la mairie.

 

     La ville de Seattle compte 600 000 habitants. Elle abrite des entreprises à rayonnement international telles que Boeing Aviation ou Microsoft. Elle est également à la pointe de la technologie de l'information et de la médecine.

     Depuis 1980, une politique de la ville a vu le jour en réponse au changement climatique : c'est « Seattle durable ». En 2000, la mise en place du protocole de Kyoto à permis la réduction des gaz à effet de serre de 8 % par rapport à 1990. De plus, la compagnie d'électricité « Seattle Ville Lumière » a pris l'engagement d'un bilan carbone nul qui est atteint depuis 2005 déjà.

     Plus de 900 communes des Etants-Unis, soit près de 80 millions de personnes, ont rejoint l'initiative de réduire l'impact humain sur le climat, par la lutte contre les gaz à effet de serre et le réchauffement climatique.

     De nombreux aménagements ont été réalisé afin que la population limite l'usage de la voiture. Des zones réservées aux vélos ou à la marche ont vu le jour, ainsi que des zones de transport gratuites qui favorisent l'usage de transports en commun. Cela a notamment été possible par la coordination des communes et les taxes sur les parkings privés qui ont en partie financé le projet ; le but étant de faire évoluer les comportements.

Seattle Central Library

     A l'heure d'aujourd'hui, la priorité est de faire des économies sur l'électricité (20%) et sur l'eau. La nouvelle bibliothèque dont les murs sont faits en verre, permet une bonne qualité de lumière, et combiné à un système d'air pulsé au sol, permet de faire des économies sur le chauffage. Hight Point, un quartier construit en 1942 pour des personnes à bas revenus, est rénové afin de favoriser la mixité sociale et de faire des habitats plus respectueux de leur environnement. Il en est de même pour le nouveau centre du quartier qui est recouvert de 6000 m² de panneaux photovoltaïques, qui lui permettent d'avoir la certification « batiment basse consommation » par son système de géothermie.

 

     La ville de Seattle est devenue une ville responsable et écologique en seulement 30 ans. Seattle se veut être un modèle à l'échelle locale mais également mondiale d'un point de vue écologique, social et économique. Elle continue à innover afin de réduire son impact sur l'environnement. Aujourd'hui, elle abrite de nombreuses entreprises de rayonnement mondial telles que Boeing Aviation et Microsoft, et est à la pointe des technologies de l'information et de la médecine. Il semblerai alors que la prise de conscience environnementale ai en partie permis le développement économique de la ville.  

 

Source image "Seattle Central Library":

Bobak Ha'Eri. Seattle Central Library. Wikipédia. Le 4 Juin 2009. URL : http://fr.wikipedia.org/wiki/Biblioth%C3%A8que_centrale_de_Seattle#mediaviewer/Fichier:2009-0604-19-SeattleCentralLibrary.jpg

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2 mai 2014

IV. LES VILLES DU FUTUR

29 avril 2014

[EDITO] e) Un regard philosophique Question verte

[EDITO]

e) Un regard philosophique

 

Question verte à la philosophie : François Ewald


 

Réfléchir

     Aujourd'hui reverdir les villes devient une priorité pour tout le monde, les effets qui lui sont prêtés sont plus que positifs à l'Homme. L'un des buts majeurs de cette action est également la protection de l'environnement. Certains espèrent même pouvoir effacer les dégâts que l'Homme a causé sur la nature, pouvoir tout réparer et rendre à la nature ce qui est à la nature. Cela est-il réellement possible ?

 

     De très nombreux effets bénéfiques sont attribués au concept de ville nature. Entre autre, la verdure permettrai de favoriser le bien être individuel et collectif, ce permettrai à l'Homme d'échanger plus facilement. La nature comme remède à tous nos problèmes ? Un effet relaxant lui est attribué permettant de calmer toutes les tensions que le corps accumule notamment en ville. Effets réels ou psychologiques ? La verdure pour rendre l'Homme plus serein est rendre sa relation à l'autre plus harmonieuse : la vie citadine pourrait elle être synonyme du bien vivre ensemble ? Si l'Homme se sent toujours mieux dans un espace reverdit, ne serait ce pas parce que la nature humanise les lieux ? Dans un espace où tout n'est que béton, il n'y a pas de vie : l'espace est sans âme, mort. En revanche, un espace qui possède de la verdure est un espace qui vit, qui a une âme et dans lequel l'Homme se sent bien. L'Homme est alors en capcité de réfléchir mais également de laisser libre court à son imagination. La nature, œuvre d'art par essence, est une source d'inspiration inépuisable. L'homme se retrouve en tête en tête avec lui-même et il redevient lui-même, se retrouve. Or si l'Homme est en accord avec lui-même, ce sont toutes les relations qu'il entretient avec ce qui l'entoure qui s'en ressentiront. La vie quotidienne des citadins pourrait en être chamboulée : moins de nervosité, de stress... pourraient rendre l'urbain plus social. En effet, avec les multiples modernisations que connaît notre société depuis quelques décennies, l'Homme devient plus sauvage, plus solitaire, plus individualiste : le chacun pour soi devient une règle. Chacun défend son propre intérêt et ne semble plus se préoccuper des problèmes dont pourrait souffrir son pair. La réincorporation de la nature en ville pourrait changer la donne et rendre la vie citadine meilleure. La nature est également vue comme de « antivirtuel par excellence » selon Chris Younès. La nature comme moyen de revenir à l'essentiel, de se ressourcer. La nature est concrête : elle fait appel à tous nos sens qu'il s'agisse du toucher, de l'odorat, de l'ouïe ou de la vue. La nature nous invite au partage et à la rencontre. Le virtuel, monde dans lequel nous entrons de plus en plus, nous renferme, nous rend dépendant, nous isole de tout. L'écran se déclinant sous une multitude d'objets, devient ce à quoi nous attachons le plus d'importance et nous fait oublier l'essenciel, ce sans quoi nous ne pourrions pas vivre. Il détruit toute forme de vie en société et rend l'Homme encore plus individualiste.

 

     Cependant, face à tous ces effets positifs qui sont prêtés au fait de reverdir la ville, nous nous devons que nous demander si tout cela n'est finalement pas artificiel. L'Homme, après avoir détruit son environnement pour créer des villes de toute pièce et qui ne cessent de s'agrandir, souhaite maintenant réincorporer la nature là où elle était présente auparavant. Cherchant en quelque sorte à réparer les erreurs du passé, il tente de recréer à sa manière une nature. Mais cette nature, est une nature domestiquée : elle doit être la plus esthétique possible. Ainsi, les arbustes prennent des formes de plus en plus loufoques telles que des vaches sur un rond-point à Issoire (voir image ci-dessous). « D'un être dans la nature, l'Homme est devenu un Homme sur la nature » selon les termes de François Ewald, professeur au CNAM. La verdure subit les contraintes que lui inflige l'Homme, elle ne peut se développer comme elle le ferait naturellement. Ce n'est pas la ville qui doit s'adapter à la nature, mais bien la nature qui doit se plier aux contraintes de la ville. Cela n'est-il pas contradictoire ? L'Homme cherche toujours à tout maîtriser, mais cette nature qu'il tente de réintroduire dans son espace de vie, peut-on encore la qualifier de nature ? Elle est tellement façonnée, travaillée... que finallement elle est devenue une œuvre humaine : un artefact. Si artefact et nature semblaient deux notions totalement contraires auparavant, à l'heure actuelle, elles sont étroitement liées et se mélangent même. On peut même dire qu'au delà d'être une œuvre humaine, elle est devenue un véritable outil. L'Homme se sert de la nature comme il se servirait d'un médicament, afin de soigner les maux de la vie, mais il devient aussi un objet politique. Qu'il s'agisse d'une commune ou de l'Etat entier, être fervant défenseur de l'environnement ne peut être que favorable pour les élections futures. La préservation de l'environnement, une marque de fabrique qui n'est toujours représentative des convictions personnelles de ceux qui la promouvoient.

 

vaches

     En conclusion, il est très difficile de définir un statut de la nature par rapport à l'Homme aujourd'hui : Un lieu de vit ? Une poche d'air ? Une mère nourricière ? Ou bien : Un outil ? Une invention humaine ? Ce qui est certain, c'est que la réincorporation de la nature fait débat ; et même si toujours plus de citadins semblent convaincus par le concept. Cela est en parti dû à une prise de conscience collective dont le principe est que nous recevons un monde tel qu'il est et que notre rôle est de le transmettre à notre descendance dans les meilleures conditions, d'où la célebre phrase de Saint-Exupéry « Nous n'héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l'empruntons à nos enfants ». Ce principe, qui n'est pourtant pas récent, prend toute sa dimension dans notre société actuelle. Cependant, la nature sauvage que nous avons perdu par l'urbanisation est définitivement perdue et sa reconquête est inéluctablement vaine.

 

Pour aller plus loin :

Livre à consulter

 

Sources

4 avril 2014

[EDITO] d) Se déplacer sans polluer Depuis

[EDITO]

d) Se déplacer sans polluer

 

      Depuis l'invention de l'automobile, celle-ci n'a cessé de se développer. Mais il s'est très vite avéré que la voiture est une véritable source à problèmes : bruit, émissions de CO2, de particules fines, oxyde de carbone, d'azote et de souffre... Trouver des solutions a été un impératif, car tous ces rejets sont à l'origine de la pollution atmosphérique et sont susceptibles de causer des problèmes de santé majeurs. C'est ainsi que se sont développés les transports en commun tels que les bus et les tramways, mais également les vélos, le covoiturage et les voitures électriques. Un autre phénomène accentue cette évolution : la crise. La voiture nécessite du carburant pour fonctionner mais le prix de l'essence ou du diesel ne cessent d'augmenter. La voiture semble devenir un gouffre a sous...

 

Les transports en communs

 

     Selon le Ministère de l'Ecologie, du Développement Durable et de l'Energie, il existe 3 catégories de « Transports Collectifs en Site Propre » (TCSP) : le bus, le métro et le tramway. Ce sont des moyens de transports qui disposent d'une voie de circulation qui leur est réservée et possèdent la prioriété aux feux. En 2012, ces transports représentent 16,1 % du transport intérieur terrestre de voyageurs, dont 10,8 % pour le rail et 5,3 % pour le routier.

Part des transports en commun dans le transport intérieur terrestre de voyageurs

     La ville de Marseille va mettre en place courant 2014 un nouveau bus : le « Très Grand Bus » dont sa grande capacité lui permettre de désservir 3 grandes lignes de la ville. Des aménagements ont également été réalisés dans le but que ce bus puisse circuler prioritairement par rapport aux autres véhicules. La vidéo surveillance et les adaptations aux personnes à mobilité réduites sont des innovations afin de séduire un plus large public. Les horaires et les itinéraires de bus seront également modifiés afin que les correspondances avec le métro et le tramway soient meilleures mais aussi pour que la ville soit mieux desservie en soirée. Certaines lignes de tramway sont également prolongée afin d'inciter la population à les utiliser. Marseille mise également sur le transport maritime avec des navettes qui relient les différents ports de la ville. Mais le projet phare reste le pôle d'échange multimodal qui doit permettre de rassembler tous les moyens de se déplacer en un seul et même endroit, ce qui permettra tout à chacun de choisir celui qui lui est le plus adapté. Des études ont montré que dans les transports en commun, le nombre de blessés et de morts est 34 % inférieur à celui des voitures ; et le coût de reviens à l'année serai inférieur de 17 % par rapport à la voiture (pas besoin de payer le carburant, l'entretien...). Certains employeurs payent même à leurs salariés 50 % du trajet travail-domicile en transport en commun. Alors qu'attendons nous pour les utiliser ?

 

Vélos

  

L'affiche de Cabu (DR).

     Après quelques initiatives de vélos en libre service depuis les années 1970, le cyclocity est un concept du groupe JCDecaux dont le premier vélo a vu le jour à Lyon en 2005 sous le nom « vélo'v ». Aujourd'hui, le vélo en libre service se développe dans les grandes villes telles que Paris, Dijon, Vienne, Marseille, Toulouse... Comptant un parc de plus 47 000 vélos à travers le monde entier, il a fini par faire des envieux et des concurrents cherchent à lui prendre des parts de marché. Même la SNCF dispose de ses propres cycles dans certaines villes comme Montélimar ou Bordeaux. Actuellement la France dispose de plus de 41 000 vélos en libre service, Paris en disposant au moins 14 000 réparis dans 1 230 stations. Des voies réservées aux cycles et/ou aux piétons ont parallèlement été créées afin d'inciter la population a ne plus utiliser leur voiture.

     Mais le revers de la médaille est une recrudescence des vols de vélos, notamment à Paris, où plus de 8 000 vélos ont disparu et 16 000 ont été dégradé en 2009. En 2012, c'est 1 000 vélos supplémentaires qui ont été volés. Une péniche naviguant sur la Seine a été spécialement mise en place afin de réparer les vélos abîmés et des campagnes de sensibilisation ont pour but de limiter ce phénomène. Un autre problème se présente : le cycliste plus vulnérable que l'automobiliste, le risque d'accident augmente pour ceux qui n'empruntent pas les voies qui leur sont réservées. Il est donc indispensable de respecter des règles de bonne conduite et d'instaurer une réglementation.     Le principe est simple. Il suffit de se rendre dans une station de location, de s'identifier à la borne, de choisir un vélo disponible et de récupérer le vélo sur le point d'attache. Disposer d'un abonnement annuel (19 € à Paris), permet de gagner du temps. Pour la restitution, il suffit de redéposer le vélo sur un point d'attache dans une station. Ce dispositif fonctionne 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 afin que n'importe quel citoyen puisse bénéficier de ce service : touriste, travailleur...

 

Covoiturage

 

     Avec le coût du carburant qui augmente, certains automobilistes ayant un même itinaire, ont décidé de se regrouper dans une même voiture afin de faire voyage commun et de réduire les frais. Au départ, un concept réservé aux personnes travaillant dans une même entreprise et habitant à proximité, le concept s'est vivement développé depuis quelques années. De nombreux sites internet ont vu le jour, tel Blablacar, permettant de mettre en conctant différentes personnes qui empruntent le même trajet, de faire voyage commun. Au delà de l'aspect finançier, beaucoup de personnes y trouve un avantage social : faire des rencontres et partager un trajet plus convivialement. Face à ce succès grandissant, des stations d'échange se sont créées afin que les personnes transportées puissent se regroupées et laisser leur véhicul personnel en un lieu sûr. Ainsi, au lieu que 5 voitures empruntent le même itinéraire au même moment, il n'y en aura plus qu'une. Environnementalement, cela est un point très positif puisque c'est moins de particules fines rejetées tout comme moins de gaz à effet de serre. Tout le monde est gagnant.

 

Voiture électrique

 

     La voiture électrique est envisagée comme une alternative aux voitures thermiques que nous connaissions jusqu'à présent. Grâce à une nouvelle batterie au lithium et un moteur électrique, l'autonomie après rechargement est de plus en plus importante afin de pouvoir faire davantage de kilomètres : jusqu'à 100 à l'heure actuelle pour une recharge de 6 à 8 heures. Ainsi, certaines villes installent des stations afin que les véhicules électriques puissent se recharger et ainsi continuer à circuler. La durée de vie moyenne de la batterie étant de 100 000 kilomètres, un système de recyclage des batteries est indispensable afin de rester dans le concept écologique du projet. La durée de vie du moteur est, quant à elle, d'un million de kilomètres. Les batteries peuvent se recharger par induction ou par conduction.

Recharger un véhicule électrique     

     Il ne faut pas oublier également que la construction de ces voitures a nécessité beaucoup de recherches et de technologies ce qui implique que la construction de ces voitures dites « écologiques » n'est pas toujours aussi verte que ce l'on voudrait nous faire croire. Cependant, la voiture électrique dispose d'avantages qui sont non négligeables : elle ne rejette aucun gaz à effet de serre, aucune fumée et aucune particule, ce qui est très positif pour la santé humaine et celle de l'environnement. L'entretien d'une voiture électrique est également bien plus simple que pour une voiture thermique qui est bien plus complexe au nouveau de sa conception. Un autre problème peut freiner l'achat de tels véhicules : le prix qui est bien supérieur à celui des voitures thermiques. Le premier constructeur français a avoir lancé une gamme de véhicules électrique est renault, mais les autres constructeurs lancent peu à peu leurs premiers modèles.

 

      En conclusion, les villes ne cessent d'innover afin de limiter la ciruclation de voitures thermiques qui polluent trop et donc sont néfastes à la nature. Des solutions ont été trouvées, avec leurs avantages et leurs inconvénients, car si le concept est en lui même très écologique, la construction et les aménagements qu'ils nécessitent, font que le projet est beaucoup moins vert. Ces solutions nous conduisent elles vers un futur viable ? Seul le futur peut nous apporter la réponse...

 Une station Vélib' à Paris

 

Pour aller plus loin :

  

 Sources

 

Source image "Une station Vélib' à Paris" :

KSIAZEK Jean-Philippe."Les Vélib' plus volés que jamais". Libération. Le 12 Août 2013. URL : http://www.liberation.fr/societe/2013/08/12/les-velib-plus-voles-que-jamais_924387

4 avril 2014

[EDITO] c) De plus en plus de jardins chez les

[EDITO]

c) De plus en plus de jardins chez les citadins

 

Brooklyn-grange Potager Urbain-New-york Queens

 

    Dans l'idée de toujours reverdir la ville, beaucoup d'aménagements ont été fait, même chez les particuliers. En effet, il est de moins en moins rare de voir sur les balcons et le toit des immeubles, de la végétation. Qu'il s'agisse de jardins floraux ou légumiers et fruitiers, ce concept séduit bon nombre de citadins en quête de nature. Mais un autre facteur accentue ce phénomène : par ces temps de crise, de plus en plus de Français cherchent à faire des économies, notamment concernant l'alimentation. Les potagers urbains semblent alors être une solution pour lier l'utile à l'agréable.

 

logo-villes-et-villages-fleuris-visuel-quadri

     L'utilité première des jardins urbains était l'implantation d'un peu de nature dans la ville d'un point de vue d'abord esthétique. Avoir quelques fleurs sur son balcon, rien de tel pour donner du cacher à son appartement. Un label a même été crée pour récompenser les plus beaux villages fleuris selon des critères très stricts : « villes et villages fleuris ». Cependant, le besoin de nature a été une raison suffisante pour cultiver toujours plus de végétaux chez soi. Être en ville et se sentir à la campagne : tel était le rêve de beaucoup de citadins. Par une végétation de plus en plus présente et variée, c'est tout un écosystème qui est peu à peu né. Chaque recoin des appartements est bon a être exploité : balcon, toit... A l'heure actuelle, de plus en plus de citadins ont la main verte, et ce phénomène semble toujours s'amplifier. D'ailleurs des salons sont maintenant consacrés aux jardins floraux urbains. Des plantes dont les caractéristiques leurs permettent de vivre parfaitement en ville, avec des propriétés dépolluantes intéressantes, et un aspect esthétique certains. Il ne faut cependant pas perdre de vue que végétaliser son habitation a été encouragé par les politiques afin de rendre les villes plus belles et purifier l'air : un programme à la fois écologique, économique et social. A l'heure actuelle, on constate également un autre principe : le toit végétal, qui pemet d'améliorer l'étanchéité et l'isolation de la maison, mais également la qualité de l'air et la biodiversité environnante. Mais cette innovation s'observe plutôt sur des maisons individuelles pour le moment.

 

Jardin sur toit à Montréal

     Si des fleurs sont capables de pousser sur nos toits, pourquoi pas des fruits et des légumes ? Avec les problèmes de pouvoir d'achat que beaucoup de Français ont, pouvoir cultiver ses propres fruits et légumes est devenu une solution pour faire des économies. Il existe deux principes principaux : les toits potagers et les potagers partage. Dans les deux cas, cela permet de manger sain par la connaissance de ce que l'on cultive, de développer un lien social avec les autres utilisateurs du potager, d'avoir la possibilité de se détendre en jardinant... Bref, que des points positifs. Cet engouement est tel que des systèmes de plus en plus innovants voient le jour dans le but de faciliter le jardinage urbain.

 

 

     Par la présence de toujours plus de végétaux, c'est tout un écosystème qui est entrain de se créer. Des insectes reviennent dans nos villes et y sont les bienvenus. En effet, avec la disparition inquiétante des abeilles qui serait due aux pesticides, l'idée d'implanter des ruches sur les toits des immeubles semble être intéressante. De plus, les abeilles sont un excellent indicateur de pollution en ville. A Grenoble, c'est 300 ruches qui devraient être installées sur les toits dans le but de faire des recherches avancées sur la qualité de l'air et le milieu urbain. Il semblerait que le miel urbain ne contienne pas plus de substances nocives que les autres miels. De plus, les abeilles semblent vraiment se plaire au milieu urbain puisque les productions de miel sont bien plus importantes qu'à la campagne. Christophe FAUCON, apiculteur, déclare « la biodiversité est plus grande et les pesticides moins nombreux » en ville qu'à la campagne. L'urbain serait-il le futur refuge de la biodiversité ?

 

     En conclusion, les villes abritent de plus en plus de flore qui permet à la faune de trouver un nouvel habitat. Un environnement tout à fait différent mais auquel elle semble s'y être adapté. De plus en plus de citadins ont la main verte et participent à l'évolution de la ville. Que la culture soit florale, légumière ou fruitière, elle apporte toujours son lot de points positifs et est activement encouragée par toutes les acteurs. Ce phénomène s'inscrit parfaitement dans le projet de ville durable qui doit favoriser l'équilibre social, économique et écologique, ce qui lui assure un avenir prometteur.

 

Pour aller plus loin sur le toit végétal :

http://www.ma-maison-container.fr/toiture-vegetalisee/

 

Sources :

Source image "Jardin sur toit à Montréal" :

LePlateau. Eva. "L'agriculture urbaine pour une justice sociale". SOS Crise - Over Blog.  Le 5 Déécembre 2011.  URL : http://sos-crise.over-blog.com/article-auto-suffisance-potager-geant-cultiver-pour-la-collectivite-agriculture-urbaine-107055228.html

Source image "Brooklyn-grange Potager Urbain-New-york Queens "

Podbete Collectif. "Potager Urbain - New York". Le Parti des Oiseaux, des Baleines, des Enfants de la Terre et de l'Eau. Le 1er Mai 2013. URL : http://podbete.org/2182-potager-urbain-new-york

4 avril 2014

[EDITO] b) Les espaces verts dans les villes

[EDITO]

b) Les espaces verts dans les villes françaises

Jardin à Bayonne

 

     Tout d'abord, qu'est ce qu'un espace vert ? Il est possible de le définir de deux façons. Il peut s'agir de parcs urbains, de jardins publics, de squares non accessibles aux engins à moteurs, où piétons et cyclistes peuvent circuler en toute sécurité. Le terme « espace vert » peut également faire référence à un espace végétalisé et aquatique au sein d'une zone bâtie.

 

     La prise de conscience écologique a été un moteur dans l'entretien et la préservation des espaces verts en zone urbaine. Ainsi, chaque ville dispose de son propre service « espaces verts » ce qui permet de créer de l'emploi : les paysages ne connaissent pas le chômage. Au-delà des espaces dont l'essence même est d'apporter un peu de verdure dans cet univers bétonné (jardins, parcs, squares...), beaucoup d'autres aménagements servent également de support à un brin de nature : les rond-points forment une véritable parcelle à cutiver, ponts et trottoirs sont fleuris par des plantes en pot...

espaces verts

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

     Au delà de l'aspect esthétique de la vedure en espace urbain, la végétation apport encore bien plus d'avantages :

 

  • Une biodiersité de plus en plus diversifiée. En effet, par la présence de végétation plus nombreuse et diversifiée, des insectes et de la microfaune peuvent s'intaller. Ainci, c'est tout un écosystème qui se met en place petit à petit.

     

  • Un effet psychologique sur l'Homme. En effet, il a été prouvé en 2011 par l'étude anglaise National Ecosystem Assessment que la vision d'un espace vert permettrait de réduire les problèmes de santé, et permettrait ainsi de réduire les dépenses en terme de santé de 5 milliards d'euros. La nature permet de se retrouver soi-même, de réfléchir, de se détendre et de se reposer. Les gens proches d'espaces verts sembleraient plus heureux que les personnes vivant entourés de constructions. Ce bonheur équivaudrait à 1/3 du bonheur procuré par le mariage et à 1/10 du bonheur procuré par une embauche.

     

  • Une purification de l'air et sauver des vies. En effet, les plantes ont la capacité de capter le CO2 et les particules fines émises par les véhicules motorisés, mais aussi de libérer de l'O2 et enrichir l'air en humidité. Cela permet à l'Homme, de respirer un air plus pur et ainsi de limiter le développement des maladies respiratoires telles que inflammations pulmonaires, mais aussi de problèmes cardiaques et de l'athérosclérose. C'est à New York et à Atlanta, les deux villes qui disposent le plus d'arbres au monde, que la diminution du taux de particules fines dans l'air a le plus diminué : jusqu'à 64,5 tonnes / an pour Atlanta. C'est également dans cette ville que l'on sauve le plus de vie grâce aux arbres soit 1 personnes sur 365 000. « Lorque la mortalité des arbres augmente, celle des Hommes aussi ». Une étude a montré qu'après la mort de 100 millions d'arbres dans la région de New York à cause d'un scarabée, on observé 15 000 décès supplémentaires par une maladie cardio-vasculaire et 6 000 décès suplémentaires par une maladie resporatoire.

 

      La présence de végétation dans la ville semble alors indispensable au bien-être et à la santé de l'Homme. Il ne faut cependant pas oublier que la présence de végétaux en ville induit un entretien régulier. Pour rester dans une optique d'écologie et de retour à la nature, il est nécessaire de faire attention à la manière dont on s'en occupe. En effet, utiliser des produits chimiques à répétition par exemple, détruirait tous les effets positifs que procurent les espaces verts en ville. Des enjeux auquels certaines villes n'y ont pas encore prété attention... A noter également que réaliser un espace vert représente tout de même un certain coup pour les municipalités : salaire des paysagistes et jardiniers, achat des végétaux, entretien régulier des végétaux...  

 

Naturopolis : New-York, La Révolution Verte | Teaser

Pour aller plus loin :

http://developpementdurable.revues.org/9389

  

Source :

Source image "Jardin à Bayonne" :

Mairie de Bayonne. URL : http://www.bayonne.fr/vie-quotidienne/621-parcs-jardins-et-sites-naturels.html

 

4 avril 2014

[EDITO] a) Un immeuble vert à Milan A l'heure

[EDITO]

a) Un immeuble vert à Milan

 

Le premier immeuble foret du monde

 

      A l'heure actuelle, l'écologie est une préoccupation majeure. Les politiques cherchent toujours des solutions afin de diminuer l'impact négatif de la ville sur l'environnement : réinscrire la ville dans l'écosystème. L'une des solutions trouvées est l'appel à des architectes de renom qui vont permettre la construction de batiments plus écologiques : économiser de l'énergie, renforcer l'isolation, utilisation de matériaux naturels, réintroduction de végétaux... C'est dans cet esprit que l'architecte Stefano Boeri a imaginé en 2007, le Bosco Verticale : le premier immeuble-forêt à Milan en Italie.

 

     Tout d'abord, un constat : la ville de Milan, avec ses 7 millions d'habitants, est une ville particulièrement polluée : selon des études récentes, vivre à Milan équivaut à fumer un paquet de cigarettes par jour. Il y a donc un vrai problème de santé publique. Cependant, Stefano Boeri pense que l'on peut remédier à cela : Milan « peut choisir de devenir une métropole de la biodiversité, établissant un nouveau rapport entre la ville, le monde naturel et l’agriculture. » déclare-t-il. C'est ainsi qu'est né le projet de Bio-Milano dont le but est de rendre Milan plus responsable écologiquement, avec notamment la construction de l'immeuble Bosco Verticale.

 

Les appartements de l'immeuble

     Il s'agit en fait, de deux immeubles de 27 étages chacun, l'un de 80 mètres et l'autre de 112 mètre de hauteur, dont le but est d'améliorer la qualité de l'air milanais. Pour cela, chaque appartement dispose d'une terrasse permettant d'acceuillir toute sorte de végétaux, le but étant d'obtenir 1 hectare de couvert végétal. Ainsi, l'implantation de 900 arbres, 5 000 arbustes et 11 000 plantes couvrantes, est prévue. Le choix de ces végétaux ne s'est cependant pas faite au hasard. Il aura fallu près de deux ans pour que les botanistes fasse la sélection des végétaux les plus adaptés : par rapport à l'exposition, mais également à l'entretien, ainsi qu'aux propriétés dépolluantes. Au final, vingt espèces ont été choisi.

 

      La réintroduction de végétaux à la ville est une solution innovante mais efficace pour limiter la pollution urbaine. En effet, la végétation permet de redonner de l'humidité à l'air, de produire de l'oxygène, et d'absorber le dioxyde de carbone. De plus, la végétation est capable de capter les particules fines émisent par les véhicules, ce qui permet d'avoir un air purifié. Un autre avantage, et qui n'est pas des moindre : les échanges thermiques. En effet, l'été, la végétation fait de l'ombre et apporte fraîcheur aux appartements, permettant la réduction de l'utilisation de la climatisation ; tandis que l'hiver, la végétation permet de laisser passer les rayons de soleil permettant de réchauffer les habitations. Ainsi, près de 30% d'économie sur la consommation énergétique peut être espérée chaque année. Dans le but de pousser encore plus loin l'image 100% écologique, un système de traitement des eaux usées sera mit en place afin de faire des économies d'eau. En effet, les eaux usées pourront être utilisées pour l'arrosage des plantes. Concernant l'alimentation énergétique, elle se fera grâce à la présence de panneaux photovoltaïques et d'éoliennes. Voilà deux immeubles qui semblent parfaitement autonomes.

 

     Par ce projet unique, la construction d'habitats totalement écologiques semble possible. Cependant, un obstacle de taille est à prendre en compte : le coût. En effet, la réalisation de ce projet ne coute pas moins de 65 millions d'euros. Ainsi, il faut compter plus 665 000 euros pour obtenir un appartement dans cet immeuble, les prix pouvant s'élever jusqu'à 2 millions d'euros.

 

Pour aller plus loin :

http://www.francetvinfo.fr/monde/europe/video-un-hectare-de-foret-dans-un-immeuble_356362.html

 

Sources :

 

Source image "Le premier immeuble foret du monde":

CLERGEAT Romain. "Le premier immeuble-forêt du monde". Paris Match. Le 1 Juin 2013. URL : http://www.parismatch.com/Actu/Environnement-et-sciences/Le-premier-immeuble-foret-du-monde-517127

Source image "Les appartements de l'immeuble":

Trécobat. "Le premier immeuble-forêt du monde". Maison Nature & Bois. 2013. URL :http://www.maison-bois-naturellement.fr/developpement-durable/le-premier-immeuble-foret-du-monde/

4 avril 2014

III. La nature s'invite en ville

La Ville de Demain, la ville durable du futur

1 avril 2014

[EDITO] e) Un regard philosophique A l'heure

[EDITO]

e) Un regard philosophique

 

reflechir

 

     A l'heure actuelle, on pense de plus en plus l'écologie. Cependant, on la pense souvent d'une manière unilatérale : nous avons tendance à considérer l'écologie d'un point de vue matérialiste. En effet, quand on parle d'écologie, on entend construction écologique, nouveaux matériaux, espaces verts, jardins urbains... Mais il est important de souligner l'aspect humain et social... En effet, pour être une ville durable, elle doit être en harmonie avec la nature, mais elle doit être également viable économiquement et humainement.

 

     Depuis la seconde moitié du XXème, l'économie était un point primordial dans les politiques. On n'a cessé de développer les usines, les constructions d'habitation, l'agriculture (avec l'utilisation des produits chimiques et la mécanisation), les flux routiers, aériens et maritimes... La nature n'était alors pas prise en compte. L'humain a alors gravé son empreinte sur l'environnement, et il est à l'heure actuelle impossible de faire demi-tour. Il est alors intéressant de se poser des questions, de réfléchir sur les rapports entre l'humanité et la nature. Les actions de l'humain sur son environnement étaient elles inéluctables ? La nature devait elles être dénaturée par l'Homme ?

 

     La nature, sert de base pour l'Homme : à la fois refuge et ressource, c'est elle qui semble conditionner notre existence. L'Homme a toujours eu tendance à vouloir se rassembler. Il a besoin de se construire un lien social, et a fini par former des villages puis des villes. Par ce qu'offre la nature à l'humanité, il semblerait cohérent que l'Homme respecte la Nature qui l'a accueilli, et qu'il la préserve telle qu'elle est. Mais par son évolution, l'Homme n'a cessé de faire des innovations et des révolutions : l'humanité semble avoir pris le pas sur la nature et cherche à le maitriser, le dominer. Après s'être servis de ce que la nature lui a fournit, l'Homme a décidé de marqué son empreinte. Et plus que de rester dans un système où l'humanité n'est finalement que partie intégrante de la nature, elle cherche à en sortir et dominer tout l'environnement qui l'entoure, sans ce préoccuper des conséquences que cela peut avoir. Cependant, cela pourrait bel et bien se retourner contre lui.

 

      La nature dégradée par l'Homme ne pourra peut être plus suffire aux besoins de l'Homme. Des dégâts irréversibles tel que les trous dans la couche d'ozone menacent l'humanité. Les rayons du soleil normalement filtrés par la couche d'ozone, peuvent à présent atteindre notre atmosphère, et nous brûler. C'est pourquoi, à l'heure actuelle, l'écologie humaine est un concept de plus en plus pensé. En effet, il est important que l'humanité puisse continuer à se développer tout en préservant l'environnement dans lequel il vit. Il en va de l'avenir de notre humanité, qui semble bien compromis si nous n'agissons pas. L'Homme doit se réintégrer dans la nature, réincorporer le système, sans pour autant retourner à l'état initial d'Homme sauvage. Un équilibre est à retrouver, sans lequel il est impossible de se projeter dans l'avenir.

 

     L'écologie urbaine est la base de tous les projets visant à préserver l'environnement. Toutes les mesures que nous alors aborder dans la seconde partie de ce blog, illustrent cette pensée.

 Schéma du développement durable adapté à l'écologie urbaine

 

Pour aller plus loin :

Livre à consulter

 

Sources :

 

Source image "Schéma du développement durable adapté à l'écologie urbaine"

"Introduction à l'écologie urbaine et au développement durable". Paris et le développement durable. URL : http://tpeecologie.over-blog.com/pages/A_Introduction_a_lecologie_urbaine-253912.html

 

4 mars 2014

[EDITO] d) Les habitats périurbains Selon une

[EDITO]

d) Les habitats périurbains

 

     Selon une récente étude de l'INSEE, la périurbanisation semble toujours progresser mais ce, plus lentement. Va-t-on vers une stagnation voire une dimution ? Rien n'est moins sûr... La périurbanisation est un phénomène qui n'est pas récent et a connu son apogée dans les années 1970. Elle s'est ensuite développée sous différentes formes mais a toujours été à l'origine des mêmes problèmes et conflits.

 

    Durant les années 1960, de nombreux bidonsvilles se sont développés dans les années 196. En effet, durant l'après-guerre une importante population immigrée, surtout venue d'Afrique du Nord, est venue en France pour servir de main d'œuvre dans les industries françaises : c'était les années 1960. Tous ces travailleurs, qui sont venus avec leur famille par le regroupement familial, n'ont eu à leur arrivée, aucune proposition de logement. Ils ont alors dû construire de petites « baraques » en guise d'habitat. Par accumulation de ces petites « baraques », de véritables bidonvilles se sont crées. Les conditions de vie y étaient déplorables : saleté, famine, maladies, manque d'eau potable, froid l'hiver, chaleur l'été... mais le manque d'argent ne leur permettait pas d'améliorer leur situation. Ces bidonvilles étaient situés à l'extérieur de la ville afin d'être, certes, plus près de leur lieu de travail, mais surtout pour les séparer du reste de la population.

 

     Parallèlement des habitats plus décents ont été construits afin d'abriter les personnes les plus démunies : les barres d'immeubles. 

Barre d'immeubles en banlieue

Il s'agit des premiers batiments qui sont en partie pré-fabriqués en usine, permettant un gain de temps considérable. Ces appartements représentaient à cette époque le bien être, la sécurité, le confort : rien de comparable aux anciens habitats de ces personnes. Ces appartements étaient très recherchés pour cela, et la construction d'autant de barres d'immeubles sont à l'origine de la création des banlieues. D'après les témoignages, les relations entre les personnes vivant dans ces appartements, étaient très conviviales et solidaire. Mais peu à peu, les communes se sont de moins en moins occupées de ces immeubles, laissant les familles y vivant délaissées, libres à elles-mêmes. La pauvreté regagnant du terrain, la banlieue est devenue moins sécurisées, moins propres... Depuis quelques années, toute la population ayant les moyens de partir des barres d'immeubles s'en vont, et ne reste plus que les personnes les plus démunies. Dans certaines banlieues, la pauvereté, le chomage, le désespoir... sont tels que tout cela pousse certaines personnes dans des trafics et vols afin de gagner un peu d'argent et dans l'espoir de pouvoir vivre un peu plus décemment. Les violences se sont multipliées parallèlement. L'une des villes les plus concernées est Marseille (13) où il n'est pas rare de voir aux actualités de nombreux décès à cause de règlements de compte dans certaines banlieues.

 

Lotissement pavillonnaire à St-Herblain (44)

     A la fin des années 1970, sous la présidence de Valéry Giscard D'Estaing, une autre forme d'habitat s'est développé aux alentours des grandes villes : les pavillons. Cela a été possible par l'attribution d'une aide financière de l'Etat donnée aux Français désireux d'accéder à la propriété. En effet, par phénomène de périurbanisation, la classe moyenne des villes a eu tendance à vouloir s'excentrer afin d'accéder à la maison individuelle. La construction de lotissements pavillonnaires a alors été lancées : de petites maisons, presques toutes identiques, offrant calme, jardin, confort, propriété, tout en restant à proximité de la ville. Ces maisons permettant d'allier les avantages de la ville et ceux de la campagne ont séduit beaucoup de personnes malgré un inconvénient important : l'éloignement du lieu de travail, entrainant des migrations pendulaires permanentes (cf. les mouvements pendulaires). Ces constructions qui ont séduits bon nombre de citoyens, ont tellement eu de succès qu'il est arrivé, que des villages fusionnent avec la grande ville la plus proche. Ainsi, le rayonnement des grandes villes n'a cessé de s'accroitre et d'engloutir les petites communes environnantes. A l'heure actuelle, on parle même de mettre dans une même agglomération deux grandes villes assez proches et les villages environnants : c'est le cas de Saint-Etienne et Lyon, qui sont pourtant séparés par plus de 60 kilomètres.

 

     A l'heure actuelle, la construction des habitats pavillonnaires tend à se stabiliser. En effet, elle pose des problèmes de grande ampleur : pollution, destruction de l'environnement, grignottage des terres agricoles, destruction du paysage, destruction de la biodiversité... Aujourd'hui, près de 10 millions de personnes vivent dans la couronne périurbaine d'une ville, soit près d'un Français sur six. Il s'agit pour la plupart de familles dont les adultes ont un emploi stable à la ville. Cependant, on trouve actuellement des maisons de plus en plus propres écologiquement et qui pourraient petit à petit devenir les nouvelles constructions périurbaines.

 

 Pour aller plus loin :

 

Sources

 

Source image "Barre d'immeubles en banlieue" :
LAMOULERE Yohanne. "
Quartiers nord : une banlieue dans la ville". Le Monde. 21 Septembre 2012. URL : http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/09/21/quartiers-nord-une-banlieue-dans-la-ville_1763051_3224.html

Source image "Lotissement pavillonnaire à St-Herblain (44)" :
Rectorat de l'Académie de Nantes. "
Périphérie de Nantes : lotissement pavillonnaire". Académie de Nantes / Histoire-Géographie-Citoyenneté. 29 Janvier 2008. URL : http://www.pedagogie.ac-nantes.fr/95929765/0/fiche___ressourcepedagogique/&RH=1160766403250

 

4 mars 2014

[EDITO] c) La perte des espaces agricoles Avec la

[EDITO]

c) La perte des espaces agricoles 

 

     Avec la périurbanisation, de nombreuses habitations voient le jour un peu partout, au détriment de nombreuses terres agricoles. Cela provoque évidemment la colère des agriculteurs qui disposent de moins en moins de surface pour faire leurs cultures, conduisant parfois même à la disparition de certaines exploitations.

 

     De nombreuses statistiques ont été rélisées et ont montré l'importance du phénomène. En l'espace de 50 ans, l'espace agricole en France est passé 35 à 28 millions d'hectare soit une baisse de 20%, dont 2,5 millions ont été consacrés à la construction d'infrastructures due à l'étalement de la ville. On a parallèlement remarqué que le nombre d'exploitations agricoles est passé de 2 millions à 490 000 en 2010 : il a donc été divisé par 4 depuis 1960 ; et la part d'exploitant agricole a également connu une forte baisse passant de 10% à moins de 3% à l'heure actuelle..

 

     Il est a noté que ce phénomène est d'autant plus important que les agriculteurs sont en difficultés. En effet, l'agriculture est un secteur d'activité où les salaires sont souvent bas, et certains agriculteurs sont obliger de cesser leur activité pour des raisons finançières. Cela n'incite évidemment pas les jeunes à s'installer à la campagne : l'avenir leur semble si incertain. On se retrouve ainsi, avec des exploitations rentables et viables mais l'exploitant arrivant à la retraite, ne retrouve plus de successeur. C'est ainsi, que le nombre d'exploitations agricoles ne cesse de décroitre ces dernières années, malgrès les aides qui leurs sont accordées. Il semble donc urgent d'agir en la faveur des agriculteurs et favoriser l'implantation de jeunes qui puissent redinamiser le secteur.

 

Répartition des surfaces en France

     L'urbanisation est l'une des principales causes de la perte de surface agricole. Il est a noté qu'entre 2006 et 2010, c'est plus de 320 000 hectares qui ont urbanisés en seulement 4 ans, équivalent à la surface agricole d'un département français. Ainsi, si la ville continue à s'étaler au même rythme qu'à l'heure actuelle, encore 11% de la Surface Agricole Utile (SAU) devrait disparaitre d'ici 2050. Selon le Syndicat des Jeunes Agriculteurs, chaque seconde, en France, 26 m² de surfaces agricoles disparaitraient. Il ne faut pas oublier que les sols qui sont artifcialisés par l'urbanisation, sont dans beaucoup de cas, des sols aux qualités agronomiques excellentes : fertilité, qualité de la structure et de la composition... Il est alors dommage de faire pousser des pavillons au lieu de beaux pieds de vigne par exemple.

Les principales raisons sont :

  • le développement de grandes zones commerciales, de logistiques, artisanales et industrielles

  • le mode de vie : augmentation de la population, nombre d'enfants par foyer plus important, espérance de vie plus longue...

  • la construction de nouveaux axes routiers qui désengorgent les centre-villes

 Périurbanisation : avant-après

     Cette perte de surfaces agricoles est un problème majeur qu'il faut prendre en compte. En effet, la population française, tout comme la population mondiale, ne cesse d'augmenter, et il faut trouver de quoi la nourrir. Or si on réduit les espaces agricoles, où produire notre alimentation ? L'Europe est bel et bien en manque de surfaces agricoles : en 2008, elle a dû importer l'équivalent de la production de 35 millions d'hectares, alors qu'en 2000, il ne s'agissait que de 26 millions. On remarque de plus, que la demande de produits locaux , de qualité, issus d'une agriculture saine, est de plus en plus importante. Il sera alors impossible de répondre à cette demande si les espaces agricoles continuent à se perdre ainsi. Il ne faut cependant pas oublier que certaines productions peuvent permettre de produire du carburant tel que le bioéthanol qui peut être issus de la betterave, de la canne à sucre, du blé ou du maïs par exemple ; et qui va semble être une alternative concrète dans notre consommation énergétique, face à l'épuisement du pétrole. Il ne faut donc pas néglier l'agriculture en France et en Europe.

 

     En conclusion, une prise de conscience commence à émerger et les politiques cherchent davantage à mettre en œuvre des programmes permettant de lutter contre ce phénomène. Cela commence a porter ses fruits, puisqu'on constaté récemment que la construction d'habitats pavillonnaires en milieu rural à connu un léger recul ces derniers temps. Il n'y a cependant pas de quoi relacher les efforts et poursuivre la défense des espaces agricoles.

 

Reportage sur l'urbanisation de la campagne en Bretagne

 

Terres périurbaines

 

Pour aller plus loin :

http://www7.inra.fr/dpenv/pdf/PointereauC57.pdf

http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/LPS75.pdf

http://www.youtube.com/watch?v=KLsVOzrda4c

http://www.youtube.com/watch?v=pdlDX2fRciQ

 

Sources

  • SAFER. « La surface agricole de la ferme France en forte diminution ». Communiqué du 23 Février 2013. URL : http://www.safer.fr/communique-diminution-surface-agricole-ferme-france.asp

  • SAMPAIO Sara. « Chaque seconde, 26 m² de terres agricoles disparaissent en France ». La Tribune. le 21 Décenbre 2011. URL : http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20111221trib000672707/chaque-seconde-26m-de-terres-agricoles-disparaissent-en-france.html

  • ANTONI Véronique, SoeS. « L'artificialisation des solss'opère au dépend des terres agricoles ». Commissariat Général du Développement Durable. en Février 2011. URL : http;//www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/LPS75.pdf

 

Source image "Périurbanisation : avant-après" :
DELPECH Nadine. "Périurbanisation". Le Web Pédagogique. 14 Octobre 2012. URL : http://lewebpedagogique.com/savsalled13/2012/10/14/la-periurbanisation/

Source image "Répartition des surfaces en France" :
La Tribune infographie. "Chaque seconde, 26m² disparaissent en France". La Tribune. 21 Décembre 2011. URL : http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20111221trib000672707/chaque-seconde-26m-de-terres-agricoles-disparaissent-en-france.html

 

25 février 2014

[EDITO] b) Les mouvements pendulaires Par

 [EDITO]

b) Les mouvements pendulaires

 

Schéma des mouvements pendulaires autour d'une ville

       Par l'expression « mouvements pendulaires » on désigne les trajets que font quotidiennement les néoruraux entre leur travail et leur domicile, c'est-à-dire les citadins qui se sont installés à la campagne. Ce phénomène, qui n'est pas récent, s'accroît cependant de plus en plus et est l'objet de différents enjeux.

 

Embouteillage sur le périphérique parisien

     Le terme de « migration pendulaire » traduit le mieux le phénomène. Avec la périurbanisation, de nombreuses personnes travaillant en ville, sont partie habiter dans des maisons pavillonnaires situées dans les couronnes circonscrites au centre-ville. Or la majorité des emplois se trouve dans les centre-villes à cause de la tertiarisation des emploi qui s'est accéléré après-guerre. Ainsi, le trajet pour se rendre au travail est plus important : en distance certes, mais également en temps. Le phénomène progressant sans cesse, de plus en plus de voitures empruntent le même trajet. On observe alors de nombreux embouteillages, qui sont toujours plus conséquents. D'ailleurs, une étude statistique a montré récemment que 85 % des trajets domicile-travail se font en voiture.

 

     Une nouvelle notion est née à cause de ce phénomène : « aire urbaine ». Emmanuelle Quiniou, directrice de l'Agence d'urbanisme de la région angevine, la définit comme tel : « Dès qu'au moins 40% d'habitants quittent leur commune pour aller travailler dans le pôle urbain le plus proche, alors la commune fait partie de 'l'aire urbaine' en question. ». Ainsi, de plus en plus de communes font partie des aires urbaines de la ville la plus proche. Si nous prenons l'exemple d'Angers, son aire urbaine comptait 67 communes en 1990, puis 89 en 1999, puis 133 en 2010. Ainsi, entre 1990 et 2006, c'est plus de 746 hectares dans la région Loire-Angers qui ont été artificialisés pour permettre l'accueil des néoruraux. L'une des conséquences est bien évidemment la destruction de l'espace naturel ainsi que la perte de nombreux terrains agricoles, sources de nombreuses contestations chez les agriculteurs et les écologistes.

 

     Le premier problème que cela pose est la pollution. En effet, la grande majorité des néoruraux se déplacent en voiture, ce qui entraine l'émission de nombreuses particules fines qui sembleraient être toxiques pour la santé humaine. Les automobiles sont également polluantes par le dégagement de substances nocives telles que : oxyde de carbone, d'azote et de souffre. Ces émissions sont d'autant plus importantes qu'il y a d'embouteillages. Or avec le phénomène de périurbanisation, les embouteillages sont de plus en plus présents aux abords des villes. L'une des solutions trouvées a été la construction d'axes routiers plus grands permettant d'accueillir un flux important. Ainsi, de nombreuses rocades telles que celles de Paris ont vu le jour, permettant ainsi de relier les centre-villes aux campagnes environnantes. Elles accueillent donc beaucoup de travailleurs et sont généralement saturées aux heures de pointe soit vers 8h et 17-18h. D'autres axes routiers déjà existants, ont été aménagés dans le but de pouvoir accueil davantage de véhicules. Toutes ces installations ont eut des effets négatifs sur la nature puisque des espaces naturels ont été détruits, ce qui pose des problèmes pour la biodiversité mais également pour la beauté du paysage, mais également sur la vie des habitants, à cause notamment de la perte de terrains agricoles pour les agriiculteurs et les nuisances sonores pour d'autres habitants.

 

Télétravail

     Les rocades, très fréquentées, ont permis le désengorgement des axes secondaires. A l'heure actuelle, les grandes villes se tournent plutôt vers la création de voies pour transports en commun tels que des RER afin de diminuer l'impact environnemental. Une autre des solutions trouvée a été le travail à domicile. En effet, certaines entreprises permettent à leurs employer de travailler chez eux grâce aux nouvelles technologies : c'est le télétravail. Ainsi, les employés économisent du temps et de l'argent en ne prennant pas de transports, mais ont également la possibilité de répondre à leurs obligations personnelles, tout en travaillant. Le travail chez soi, un concept très prometteur qui séduit de plus en plus d'entreprises, en dépis du risque que les employés privilégient leur vie privée à leur vie professionnelle.

 

Une nouvelle façon de travailler: le télétravail et le neo-nomadisme!

 

     En conlusion, les migrations pendulaires ne semblent pas à première vue, très problématiques. Mais en y regardant de plus près, il s'agit d'un phénomène aux conséquences néfastes multiples et il est nécessaire de trouver des solutions rapidements. Entre pollution, destruction de l'espace naturel et perte de terres agricoles, il est urgent d'agir. A l'heure actuelle, de plus en plus de politiques prennent en compte ce problème et le mettent en avant dans leurs programmes.

 

Pour aller plus loin

http://www.insee.fr/fr/ffc/ipweb/ip1129/ip1129.pdf 

http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=16544

 

Sources :

  • Contributeurs à Wikipedia, 'Migration pendulaire', Wikipédia, l'encyclopédie libre, 19 octobre 2013, 16:02 UTC, <http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Migration_pendulaire&oldid=97595360> [Page consultée le 28 février 2014]

  • « Vivre à la campagne et travailler en ville : un mouvement qui s'amplifie et s'enracine », Anger Loire Métropole Communauté d'Agglomération, publié le 21 juin 2012, URL : http://www.angersloiremetropole.fr/actualites/detail/article/2638-vivre-a-la-campagne-et-travailler-en-ville-un-mouvement-qui-senracine-et-samplifie/index.html, [Page consultée le 28 février 2014]

 

Source image "Embouteillage sur le périphérique parisien" :
DE POULPIQUET Philippe. "70 km/h sur le périph : les associations d'automobilistes s'insurgent". Le Parisien. URL : http://www.leparisien.fr/paris-75/70-km-h-sur-le-peripherique-parisien-les-associations-d-automobiliste-s-insurgent-25-09-2012-2180903.php

Source image "Télétravail" :
BEYER Caroline. Télétravail : les entreprises se convertissent lentement. Le Figaro. URL : http://www.lefigaro.fr/emploi/2012/02/17/09005-20120217ARTFIG00671-teletravail-les-entreprises-se-convertissent-lentement.php

 

21 février 2014

II. La Ville s'étale sur la nature

[EDITO]

a) La pollution

 

     Par son attractivité, la ville est devenue une source de pollution considérable. La pollution urbaine a différents aspects : il peut s'agir de pollution de l'air, pollution sonore, pollution des eaux, pollution du paysage, etc. Depuis quelques années, les politiques ont décidé de réagir et de mettre en place des mesures permettant de limiter la pollution liée par l'Homme. Récemment, des études menées ont permis de confirmer la toxicité de la pollution urbaine et prouvent qu'elle peut coûter des vies.

 

     La pollution de l'air est en très grande partie due à la circulation des automobiles, qui y est très dense. Il est à noter que le diesel est le carburant le plus dangereux par l'émission de particules fines. Cet effet est d'autant plus important que le phénomène de périurbanisation progresse.

Pollution atmosphérique urbaine

     En effet, les néoruraux, par leurs mouvements pendulaires, provoquent une augmentation conséquente des flux automobiles quotidiens. Un projet de loi a vu le jour assez récemment consistant à interdire l'accès des voitures de plus de 10 ans dans certaines grandes villes telles que Paris. D'autres projets tels que la diminution des limitations de vitesse ont pour but de limiter la pollution atmosphérique. Il s'agit d'un sujet d'actualité puisque courant mars 2014, des températures excessivement élevées ont provoqué un nuage de pollution conséquent sur de très nombreuses villes françaises, allant même jusqu'à contaminer les campagnes environnantes. Une sorte de brouillard constant s'est répandu sur une grande partie de la France durant une semaine environ. Une mesure à été prise pour limiter le flux de voiture dans la région parisienne afin de limiter la pollution : un jour, ce sont les véhicules aux plaques d'immatriculation paires qui peuvent circuler, le lendemain, ce sont les voitures aux plaques d'immatriculation impaires qui ont l'autorisation. Selon les statistiques, la plupart des citoyens ont respecté cette règle, les contrôles policiers étant assez fréquents. Une augmentation de la fréquentation des transports en commun a été constaté durant ces journées. A long terme, les municipalités promeuvent également le transport écologique avec le développement des transports en commun propres (ex : tramways), mais également celui du co-voiturage, du vélo... Il est cependant à noter que la pollution de l'air peut, dans certains cas, être nuisible à la santé de l'être humain. Des études sérieuses ont été menées par différents Observatoires Régionaux de la Santé et montrent scientifiquement les conséquences de la pollution sur la santé humaine. Il est également à noter que la circulation routière est source de pollution sonore. De nombreux urbains souhaitent partir à la campagne à la recherche du silence et du calme.

 

 

Pollution aux particules fines

    Paradoxalement, la prise de conscience des problèmes environnementaux, entraine de nouvelles constructions et de nouveaux aménagements, ce qui sous-entend la nécessite de détruire et de reconstruire. En effet, on cherche à réduire le flux routier, alors ont crée des aires piétonnes, des pistes cyclables... On crée des lignes de bus, des lignes de tramways, etc. Cela a donc un coup environnemental, économique mais également social. On cherche également à construire des habitats toujours plus verts, ce qui a conduit à la destruction d'un bon nombre de maisons gourmandes en énergie. Le fait de démolir et reconstruire entraine de la pollution atmosphérique et du gaspillage de matière, même si cela a pour but de construire une maison écologique et durable par l'économie d'énergie réalisée.

 

     Enfin, la pollution du paysage est également à prendre en compte. En effet, la ville est un ensemble de constructions qui détruisent le milieu naturel. Par conséquent, des bâtiments poussent comme des champignons au milieu de la campagne, à cause notamment de la périurbanisation. Cela a pour principale conséquence la destruction du paysage mais également la destruction d'un écosystème.

     Des paysages qui font la renommée de telle ou telle région, peuvent à tout moment être remplacés par du béton et des briques. Des solutions ont été cependant trouvée afin de protéger des sites classés comme ceux situés à proximité de monuments historiques. Dans ce cas, les permis de construire sont limités et les constructions qui ont réussit à l'obtenir doivent respecter un cahier des charges très précis et contraignant (couleur des volets, aspect de la façade, aspect de la toiture...) dans le but de préserver le cadre naturel. Ce sont les Architectes des Bâtiments de France qui s'en occupent. Au-delà de l'aspect esthétique, c'est aussi tout un écosystème qui est bouleversé. En effet, le construction de bâtiments peut interférer avec la vie de la faune et de la flore du milieu. On peut prendre l'exemple de Nyons dans la Drôme, où une nouvelle Zone Artisanale Concertée (ZAC) doit être créée. En effet, là où la ZAC doit être construite, habite un lézard ocellé qui est protégé car en voie de disparition. La construction de cette ZAC entrainerait la destruction de son habitat naturel et pourrait mettre en péril sa vie; c'est pourquoi, le projet est retardé en attendant de trouver une solution. Ils ont en effet attendu de ne plus revoir le lézard sur une longue période avant de reprendre les constructions.

Décharges à ciel ouvert

     De plus, les campagnes ont longtemps étaient considérées comme des poubelles, recueillant tout ce qui encombrait l'Homme : de véritables décharges à ciel ouvert. Aujourd'hui, la prise de conscience environnementale limite le phénomène mais il est toujours présent et fait toujours des ravages. Ce sont en général des matières non biodégradables qui sont rejetées : canettes en aluminium (200 ans), bouteilles en plastique (400 ans), sacs plastiques (450 ans), bouteilles en verre (4000 ans), pilles (7900 ans)... Cela pose différents problèmes tels que ceux liés à l'état sanitaire et à la propreté, mais également ceux liés à l'écosystème. De nombreuses espèces animales ou végétales sont dérangées par ces éléments exogènes : des oiseaux meurent étouffés à cause des sacs plastiques.

 

 

     En conclusion, l'étalement de la ville sur la campagne a eut des effet néfastes concernant la pollution. L'accroissement des flux, notamment à cause des mouvements pendulaires ont entrainé une pollution atmosphérique considérable dans les villes. La périurbanisation entraine des perturbations dans le milieu naturel de certaines espèces florales et animales, pouvant entrainer à long terme leur disparition.

 

 

Source image "Pollution atmosphérique urbaine" :
 LEMOINE Dominique. "Pollution atmosphérique, un contournement indispensable". Blog Détours à Tours. Publié le 15 octobre 2010. URL : http://detoursatours.blogspot.fr/2010/10/pollution-atmospherique-le.html

Source image "Pollution aux particules fines" :
BARUCQ Guillaume. "Pollution de l'air aux particules fines : il fait beau mais... sortez le moins possible !". Surf Prévention Blog. Publié le 29 mars 2012. URL : http://blog.surf-prevention.com/2012/03/29/alerte-a-la-pollution-de-l-air/
 

Source image "Décharges à ciel ouvert" :
HESSAS Ibrahim.  "Recomposition des rapports ville-campagne en Ile-de-France : exemple de la zone maraichère de Cergy". Mémoire Online. Publié en Mai 2006. URL : http://www.memoireonline.com/06/07/494/m_recomposition-rapports-ville-campagne-ile-de-france-zone-maraichere-cergy7.html

Sources article:

  • LANDRIN Sophie, « La pollution des grandes villes françaises coputent cher en vies et en argent public », Le Monde, 11 Septembre 2012. URL : http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/09/11/la-pollution-urbaine-coute-cher-en-vies-et-en-argent-public_1758502_3244.html

  • JULIEN Gérard , « 90 % des urbains exposés aux particules fines dans l'UE », Le Monde, 15 Octobre 2013. URL : http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/10/15/ue-90-des-urbains-exposes-a-une-pollution-aux-particules_3495766_3244.html

 

 

25 janvier 2014

[EDITO] b) Evolution de l'étalement urbain Par «

[EDITO]

b) Evolution de l'étalement urbain

      

Organisation d'une ville

     Par « étalement urbain » on désigne l'extension inexorable de la ville sur les campagnes. Cela présente de très nombreux enjeux. Ce phénomène pose en locurence de très nombreux problèmes : perte de terres agricoles, pollution, destruction de la biodiversité... Il est alors intéressant de comprendre quelle en est l'origine et quels sont les problèmes que cela pose...

 

     Selon certains philosophes, c'est dans la nature de l'Homme de se regrouper, se rassembler en ville. Ainsi, depuis de très nombreuses décénies, la ville attire la population, mais cela s'est accéléré avec l'industrialisation au XIXème siècle. En effet, la France connait un fort exode rural : la population agricole part en ville pour travailler dans les nouvelles usines, ce qui provoque un dépeuplemant des campagnes. Ce phénomène n'a cessé de s'amplifier durant tout le XXème siècle, notamment avec l'augmentation des flux et des échanges qui ont explosé avec la mondialisation. Les villes se sont alors peuplée de plus en plus, et c'est pourquoi il a fallu trouvé de la place pour loger tous ces travailleurs.


Construction d'un habitat pavillonnaire

     Dans les années 1960 et après, on observe la construction de très grandes barres d'immeuble, à la périphérie des villes, pour accueillir une population assez pauvre, défavorisée. Ces zones ne comportaient donc que très peu de personnes aisées, ni de la classe moyenne. Cependant, avec le développement des réseaux routiers, ainsi que des nouveaux moyens de communication tel qu'internet, une partie de la population a souhaité s'excentrer du centre ville. En effet, une catégorie de travailleurs a choisi de vivre dans la couronne périphérique des villes. Là, le cadre est plus agéable, le prix des terrains bien moins cher, proximité de la ville... Beaucoup d'avantages qui ont su séduire beaucoup de personnes.

Mais cela a, évidemment, des côtés bien plus problématiques tels que :

  • le grignottage des terres agricoles qui prive les agriculteurs de terres et donc de revenu. On note que c'est l'équivalent de la superficie de 7 à 8 communes qui disparaissent chaque année.

  • la destrutruction de la biodiversité avec l'anéantissement de l'habitat naturel de certaines espèces. A l'heure actuelle, on parle beaucoup d'animaux sauvages que l'on retrouve de plus en plus dans les centres villes, tels que des renards ou des sangliers.

  • la pollution avec les très nombreux aller-retours que les néo-ruraux font tous les jours : c'est ce que l'on appelle les mouvements pendulaires. Mais également avec la construction de toujours plus d'habitats pavillonaires, pas vraiment écologiques.

 

     Il est ainsi très important de comprendre les enjeux qui se déroulent dans le phénomène de périurbanisation, dans le but de résoudre ces problèmes. En effet, parmi les solutions trouvées, on la création d'habitats bien plus écologiques, grâce notamment aux matériaux, à l'isolation.... est un point positif. Mais les autres problèmes que cela engendre ne sont pas encore résolus : il est urgent de trouver un compromis. Cependant, à l'heure actuelle, on observe un ralentissement de ce phénomène.

 

Source image "Construction d'un habitat pavillonnaire" :
Jean-Yves Guerin. La construction de maisons individuelles s'effondre. Publié le 11 Janvier 2014. URL : http://www.lefigaro.fr/immobilier/2014/01/11/05002-20140111ARTFIG00225-la-construction-de-maisons-individuelles-s-effondre.php 

Sources :

  • SIBILEAU Laure. « Quand la ville grignotte la campagne... ». Agri 79 Informations. 19 Juin 2008. URL : http://www.agri79.com/actualites/safer-quand-la-ville-grignote-la-campagne&fldSearch=agriculteurs+%ED%83%A8%92%ED%86%89%80%99%ED%83%89%80%9A%ED%82%8C%A9trangers:JF93632D.html

  • RAZEMON Olivier. « La ville grignotte toujours la campagne, mais un peu moins vite ». Les Petites Affiches des Alpes-Maritimes. 20 Juin 2013. URL : http://www.petites-affiches.fr/economie,045/la-ville-grignote-toujours-la,3237.html

  • GABIZON Cécilia. « La ville grignotte les campagnes ». Le Figaro. 19 Octobre 2011. URL : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/10/18/01016-20111018ARTFIG00750-la-ville-grignote-les-campagnes.php

24 janvier 2014

I. PRESENTATION

[EDITO]

a) Naissance des préoccupations environnementales

 

     A l'heure actuelle, on entend parler d'écologie, d'environnement, de durabilité... à tout bout de champ. Ce phénomène paraît être très récent, notamment à cause de son ampleur, et de sa médiatisation. Cependant, il est sans doute nécessaire de se demander depuis quand l'environnement est une devenue question primordiale dans la société, et quelle va être sa place dans la société future.

Raffinerie de pétrole à Cleveland en 1889 

     Depuis le milieu du XIXème siècle, la société a connu de très importantes évolutions, notamment avec les révolutions industrielles. Ainsi, la priorité a été donné au développement de l'agriculture et de l'industrie, dans le but de dynamiser l'économie du pays. Parallèlement, des préoccupations environnementales naissent mais ne peuvent s'exprimer face à la recherche toujours plus forte de production. Ainsi, depuis ces années, l'impact humain sur l'environnement a été très fort par le développement des transports, l'augmentation des échanges, l'industrie minière, la modernisation agricole...

 

     Ce n'est qu'après la Seconde Guerre Mondiale que les choses ont vraiment changé. En effet, à partir de 1945 et jusqu'à 1973, la plupart des pays développés ont connu une croissance économique exceptionnelle, dont l'une des conséquences a été une explosion de la démographie. Il y a donc eut un très fort exode rural et les villes n'ont cessé de se peupler au détriment des campagnes qui se sont peu à peu vidées. Les villes se sont alors étalées fortement sur la campagne, ce qui marque le début de la périurbanisation. A ce moment, la nature est considérée comme « un réservoir naturel » dans lequel on peut puiser sans limite; et les inconvénients dus au développement industriel, ne semblent pas être réellement un problème.

 

     Les préoccupations environnementales se sont vraiment développées durant les années 1960. On note par exemple, l'application en 1961, de la loi « lutte contre les pollutions atmosphériques et les odeurs ». Cependant, ce sont des catastrophes naturelles telles que le naufrage du pétrolier Torrey-canyon le 18 mars 1967 et qui a provoqué une marée noire sans précédent, qui ont marqué le début de vraies préoccupations environnementales. Ainsi, certaines personnes deviennent de très fervants défenseurs de l'environnement et quelques associations de protection de l'environnement voient le jour telle que Les Amis de la Terre en 1969. Dès 1971, le Ministère de l'Environnement est crée en France, et certaines entreprises commencent à prendre l'aspect environnemental dans leurs démarches de production et développement. A l'échelle internationnale, la Conférence de Stockholm en 1972, puis les nombreuses initiatives de l'ONU et de la CE marquent un tournant. Les différentes catastrophes qui ont affecté l'environnement durant les années suivantes, n'ont fait qu'amplifier ce phénomène.

     Cela a fini par conduire à la création d'un Grenelle de l'Environnement en 2007 par Alain Jupé qui était à ce moment le Ministre de l'Ecologie, du Développement et de l'Aménagement durable. Celui-ci a pour but de mettre en place des politiques se basant sur trois principes fondamentaux : la lutte contre le réchauffement climatique, la préservation de la biodiversité et la réduction des pollutions. C'est ainsi qu'est né en 2009 le plan « nature en ville » qui doit permettre la réincorporation de la nature en ville, et d'élaborer des villes durables. Ces principaux objectifs sont :

Logo du Grenelle de l'Environnement

  • protéger la biodiversité dont la ville dispose

  • limiter l'étalement urbain

  • lutter contre le réchauffement climatique

  • favoriser la mixité sociale

  • favoriser l'économie et le développement

 

Une cité nature

 

     Aujourd'hui, toutes les politiques engagées, et ce à tous les niveaux, prennent en compte les questions environnementales, si il ne s'agit pas d'une priorité. Toutes les grandes villes françaises et européennes cherchent à innover pour devenir ville écologique et durable. Dans d'autres pays, tels qu'en Chine ou Abou Dabi, des projets faramineux sont en cours d'élaboration comme celui de Masdar qui se veut être la première ville entièrement écologique et durable au monde. Jusqu'où peut-on aller ?

 

 

Pour aller plus loin :

http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/2009_08_06_syntheseconference29-06-PG_cle21df15.pdf

 

Source image "Les nouveaux paysages urbains ?" :
Cité Nature. "Cité nature - Dans la ville, mais au vert !". Le devoir, Libre de penser. Publié le 24 Janvier 2014. URL : http://www.ledevoir.com/galeries-photos/cite-nature-dans-la-ville-mais-au-vert/59876

Source image "Raffinerie de pétrole à Cleveland en 1889" :
Contributeurs Wikipédia. "Révolution industrielle". Wikipédia. Publié le 11 Janvier 2006. URL : http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Standard_Oil.jpg

Source image "Logo du Grenelle de l'Environnement" :
Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'écologie. Grenelle de l'Environnement. Publié le 19 Décembre 2012. URL : http://www.legrenelle-environnement.fr

Sources :

  • FAUCHEUX Sylvie, Christelle HUE. « ENVIRONNEMENT - - Environnement et économie ». Encyclopӕdia Universalis[en ligne]. consulté le 24 janvier 2014. URL : http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/environnement-environnement-et-economie/

  • Ministère de l'écologie, du développement durable, et de l'énergie. « Ville durable, aménagement et construction durable - - Plan nature en ville ». 25 janvier 2011, mis à jour le 4 juillet 2012. URL : http://www.developpement-durable.gouv.fr/Plan-nature-en-ville.html

  • LACROSE Catherine. « Quelle politique environnementale pour l'Europe ? ». 2009. URL : http://lacroze.catherine.perso.neuf.fr/contenu/pages%20pro/droit%20europeen/environnement_U.E..pdf

  • Communication Environnementale. « La montée des préocupations environnementales » 1 juin 2011. URL : http://www.communication-environnement.fr/la-montee-des-preoccupations-environnementales.html

  • REYGROBELLET Bernard. « La Nature dans la ville : biodiversité et urbanisme ». Conseil Economique et Social, République Française. 2007. URL : http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/074000752/0000.pdf

 

 

 

15 décembre 2013

EDITO

      De manière générale, nous constatons que la ville ne cesse de s'agrandir, de se développer et de grignoter la campagne environnante. La ville semble alors être un moteur de pollution : réseau routier de plus en plus dense, bruit... Ainsi que moteur de destruction de tout ce qui l'entoure : biodiversité, écosystème, terres agricoles... Mais, jusqu'où la ville va-t-elle s'étendre sur la nature ?

     Parallèlement, nous assistons à une prise de conscience de plus en plus importante avec un intérêt grandissant concernant l'environnement. De nombreuses mesures ont déjà été prises et de nombreux projets voient le jour afin de réconcilier l'urbanisme et la nature. Aujourd'hui, la plupart des villes disposent de parcs et jardins, développent les transports en commun et vélos, recherchent des énergies renouvelables...

      Ce paradoxe, d'autant plus important que la ville est grande, inspire à l'Homme la création de villes écologiques et respectueuses de leur environnement. A l'échelle française, l'évolution est progressive et partielle, tandis qu'à l'échelle mondiale, des projets de bien plus grande envergure vont peut-être voir le jour, comme à Canton, Masdar ou Dongtan, qui envisagent d'être les premières éco-villes.

      Alors, quelles relations entretiennent la ville et la nature ?

      Ces relations sont très complexes et pour les comprendre, il est nécessaire d'analyser les relations dans les deux sens. Dans quelle mesure la ville grignotte-t-elle les campagnes environnantes ? Comment la ville réintègre la nature dans son fonctionnement ? Vers quel futur conduisent ces relations complexes ?

 

Dongtan Dongtan, la ville du futur ?

Source image :
Rock. "Une Ville Durable". Blog écologie, envireonnement et économie. Publié le 9 Juin 2011. URL:http://www.blog-environnement.fr/environnement/une-ville-durable-236

 

     SOMMAIRE

 

            I. Présentation

                           a) Naissance des préoccupations environnementales 

                           b) Evolution de l'étalement urbain 

           II. La ville s'étale sur la nature

                           a) La pollution 

                           b) Les mouvements pendulaires 

                           c) La perte des espaces agricoles ►

                           d) Les habitats périurbains ►

                           e) Un regard philosophique ►

           III. La nature s'invite dans la ville

                           a) Un immeuble vert à Milan ►

                           b) Les espaces verts dans les villes françaises ►

                           c) De plus en plus de jardins chez les citadins ►

                           d) Se déplacer sans polluer ►

                           e) Un regard philosophique 

           IV. Les villes du futur

                           a) Des villes en mutation : exemple de Seattle 

                           b) BedZED un écoquartier 

                           c) Masdar 

                           d) Dongtan 

           V. Conclusion et Bibliographie

 

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Ville ou Nature : qui envahit qui ?
  • La ville ne cesse de s'étaler, au détriment de la nature. Paradoxalement, la ville cherche de plus en plus à préserver l'environnement : plus d'espaces verts, moins de pollution... De ces relations complexes naissent des projets comme celui des écovilles.
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